communicatif
(Mot repris de communicatifs)communicatif, ive
adj.communicatif
(kɔmynikatif)communicative
(kɔmynikativ)adjectif
communicatif
Il se dit plus ordinairement des Personnes et signifie Qui aime à se communiquer, à faire part aux autres de ses pensées, de ses connaissances, de ses lumières. Il est communicatif. Cette femme est très communicative. C'est un homme peu communicatif.
communicatif
Communicatif, Homme communicatif, Homo auditu facilis.
communicatif
COMMUNICATIF, IVE, adj. COMMUNICATION, s. f. [Komunikatif, tîve, ka-cion; pénultième du 2d lon. dern. e muet.] L'adj. ne se dit des chôses que dans cette phrâse: Le bien de soi est communicatif. On dit au contraire, dans le Dict. Gram. que le mal est plus communicatif que le bien: on parle du mal moral, qui se communique, se répand plus aisément que le bien. = En parlant des persones, qui se communique aisément, qui fait part de ses pensées, de ses conaisances, de ses lumières, de ses secrets. "Il n'est point communicatif: elle est fort communicative. "Vous savez que je suis communicative, et que je n'aime point à jouir d'un plaisir toute seule. Sév. "J'ai prié ma mère, naturellement communicative, de garder le secret sur cet article. Miss. Bidulph.
COMMUNICATION est 1°. l'action de communiquer, ou l'éfet de cette action: communication de biens, de maux, etc. — Doner communication à... de... faire part à quelqu'un de ce qui concerne une afaire. — On dit, dans le même sens, avoir Communication d'une afaire, d' un traité, etc. = 2°. Commerce, familiarité, correspondance. "Ils ont grande communication ensemble. "Entretenir, ou avoir communication avec les énemis de l'État. Rompre toute communication. = 3°. Moyen, par lequel deux chôses se communiquent: communication d'un apartement à un aûtre, d'une chambre à un cabinet. Porte, degré de communication. = On dit en Physique, la communication du mouvement, l'action par laquelle le mouvement se communique d' un corps à l'aûtre.
Lignes de communication, sont, dans l'art Militaire, des fôssés ou tranchées que l'on fait, afin que deux quartiers, ou deux ataques puissent communiquer ensemble à couvert, et s'entre-secourir.
Rem. 1°. Quoique communication se dise des persones, il ne les régit pas au génitif, comme il régit les chôses: on dit, la communication des pièces, des nouvelles; mais on ne dit pas, comme a fait Fléchier, la communication des Grands Hommes. "Quel progrès n'y fait-on pas, (dans les Sciences) quand on soutient de longues veilles, et quand, outre ses propres lumières, on a le conseil et la communication des Grands Hommes. On dirait, plus régulièrement, quand on a communication avec les Grands Hommes, et qu'on peut profiter de leurs conseils.
2°. Bossuet emploie communication dans le sens qu'a communion, dans le langage éclésiastique; et au contraire, il emploie communier au lieu de communiquer, ce qui n'est pas fort conséquent. "Ils reçurent de lui des lettres de communication. "Toutes les autres Églises communioient avec elle. (Rome). On dit aujourd'hui, des lettres de communion, étaient en communion avec Rome. Le substantif a conservé une signification, que le verbe a perdûe. Communier ne se dit plus que de l'action de recevoir l'Eucharistie.