concussion
concussion
n.f. [ lat. concussio, secousse ]CONCUSSION
(kon-ku-ssion ; en poésie, de quatre syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Le mut esternua en insigne vehemence et concussion [secousse] de tout le cors [RAB., Pant. III, 20]C'est une chose merveilleuse, que la foy soustient les cœurs des fideles au milieu de telles concussions et si rudes [CALV., Instit. 434]Les oiseaux qui tumbent de l'air en terre ne cheent pas pource que l'air, agité par aucune vehemente concussion, se rompe ny se fende.... [AMYOT, Pomp. 39]En l'exercice duquel estat il se gouverna si honnestement, qu'il ne fut jamais souspeçonné de corruption ny de concussion quelconque [ID., Cicéron, 11]Exemptes d'avarice, cruauté, ambition, injustice et de toute concussion [CARL., IX, 1]Par tel tremblement est faite une secousse et concussion de tous les humeurs contenus dedans le corps [PARÉ, Introd. 25]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. concussio, proprement secousse, ébranlement, et, par extension, extorsion ; du supin concussum, de concutere, de cum, et cutere, frapper.
concussion
concussion
Concussion, Il est accusé de concussions et deniers mal prins par luy durant le temps de son magistrat, Repetundarum, vel de repetundis pecuniis a prouincialibus accusatur.
Il avoit fait plusieurs concussions et prins argent et dons corrompables, Proconsulatum sordide gesserat.
concussion
CONCUSSION, subst. fém. CONCUSSIONAIRE, s. masc. [Konku-cion, cio-nère: 1re lon. 4e è moy. et long au 2d.] Action, par laquelle un Magistrat, un Oficier public exige plus qu'il ne lui est dû. — Celui qui fait des concussions. "Il est acusé, ou convaincu de concussion. "C'est un concussionaire public. — Concussion ne se dit que des hommes publics. Dans le Dict. Hist. art. Sadolet, on dit que les Juifs dépouilloient les Chrétiens par leurs concussions et leurs usûres. Le terme est impropre.