confiner
(Mot repris de confiniez)confiner
v.t. ind. [ de confins ] (à)se confiner
v.pr.confiner
(kɔ̃fine)verbe transitif
confiner
Participe passé: confiné
Gérondif: confinant
Indicatif présent |
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je confine |
tu confines |
il/elle confine |
nous confinons |
vous confinez |
ils/elles confinent |
CONFINER
(kon-fi-né)HISTORIQUE
- XVe s. Aucuns Allemans qui confinent tant en Savoye que en Bourgongne [qui sont limitrophes] [COMM., II, 5]Et par soupçon seulement [les rois] confinent souvent des gens [ID., VII, 15]
- XVIe s. En un bois, là je me confine [MAROT, III, 39]Ils furent contraints de soy retirer au dedans de leurs Alpes, sans plus courir les Marches de l'Italie qui leur confine [AMYOT, Fab. 4]Il appelle les extremes confins le territoire qui est à l'entour de Delium, pource que là confine le Boeoce avec le païs de l'Attique [ID., Lysand. 56]Ilz le menerent, non en la cour du roy, mais en la Cherronese de Syrie, là où il fut confiné [ID., Démétr. 72]L'on eust irremissiblement peché de confiner avecques ung mary fascheux et incompatible une telle damoiselle [CARLOIX, III, 7]
ÉTYMOLOGIE
- Voy. CONFINS ; provenç. et espagn. confinar ; ital. confinare.
confiner
Il est aussi transitif et signifie Reléguer dans un certain lieu. Confiner quelqu'un dans un bureau. Se confiner au fond d'une province. Se confiner dans la solitude.
confiner
Confiner, Proprement c'est avoir borne commune par tenant ou aboutissant. Selon ce on dit un champ, ou une contrée confiner à autre. Confiner aussi est mettre et assigner trait estendu, bornes et limites. Jean le Maire, Noë ordonna Sabbatius pour Roy sur une bande de gens qu'il envoya habiter en Armenie, et confina leur tenement depuis Armenie jusques à la terre des Bactriens, laquelle estenduë s'appelle Scythie ou Tartarie. Et selon cette signification on dit, confiner aucun, pour le bannir avec assignation de certain lieu dans les enclaves duquel il doive demeurer sans extravaguer, Relegare, Deportare in insulam.
Confiner aucun en païs desert, Deportare in solas terras.
Champ confin ou confinant à un autre, c'est, tenant ou aboutissant à un autre, Confinis ager. Liu.
Contrées qui se confinent et s'entre-tiennent, Orae confines.
Elle confine et conjoint à Ethiopie, Confinis est AEthiopiae. Plin.
Mon voisin de qui la terre confine à la mienne, Confinis meus. Martial.
confiner
CONFINER, v. a. et neut. CONFINS, s. m. pl. [Konfiné, con-fein; 1re lon. 2e lon. au 2d.] Confiner, actif, c'est réléguer dans un certain lieu. Confiner dans une prison, dans un Monastère, dans un désert, parmi des bêtes sauvages; se confiner dans une Province, dans une solitude.
Se confiner aux lieux les plus cachés.
Neutre, régissant avec ou à; être situé proche les confins d'un Pays. "La France confine avec l'Espagne: "La Thrace confine à la Macedoine. Vaug. — Le P. Barre le fait actif, et lui fait régir l' acusatif. "Ce Prince se retira vers Luntembourg, qui confinoit la Hongrie et l'Autriche. Hist. d'Al. c'est un faux régime.
CONFINS, limites, extrémités d'un Pays. "Sur les confins du Royaume, de la Province. "Les confins d'un Diocèse, d'une Juridiction.
confiner
confiner
confiner (se)
confiner
rintanareconfiner
beschränkenconfiner
beperkenconfiner
ограничиconfiner
只confiner
omezitconfiner
begränsaconfiner
[kɔ̃fine] vt (= restreindre) confiner qn à, confiner qn dans → to confine sb toconfiner à → to border on [kɔ̃fine] vpr/réfl
se confiner dans, se confiner à → to confine o.s. to