consécration
consécration
n.f.consécration
(kɔ̃sekʀasjɔ̃)nom féminin
CONSÉCRATION
(kon-sé-kra-sion ; en poésie, de cinq syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XIIIe s. Nos apelons proprement saintes choses qui ne sont ne saintes ne dessaintes, mès sont confermées par consecration [, Liv. de just. 65]Le servise de sainte Esglise escoute devotement et de cuer et de bouche, especialement en la messe, que la consecration est faite [JOINV., 300]
- XVe s. Avant la consecration, le roi fit là devant l'autel tous les jeunes chevaliers nouveaux [FROISS., II, II, 74]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. consecracion ; espagn. consagracion ; ital. consecrazione ; du latin consecrationem, de consecrare, consacrer.
consécration
Il se dit, absolument et par excellence, de l'Action par laquelle le prêtre consacre quand il célèbre la messe. Avant la consécration. Après la consécration. La consécration étant faite. Les paroles de la consécration.
Il se dit aussi, par extension, de l'Action de sanctionner, de rendre durable. Cette loi n'a pas encore reçu la consécration de l'expérience. Ce mot n'a pas reçu la consécration de l'usage.
consécration
CONSÉCRATION, s. f. [Konsékra-cion, en vers, ci-on; 2e é fer.] C'est, 1°. l'action par laquelle une chôse est consacrée. Voy. CONSACRER, n°. 1°. "La consécration d'une Église, d' un autel, d'un Calice. = 2°. Absolument et sans régime, c'est l'action par laquelle le Prêtre consacre, en disant la Messe. "Avant, après la consécration: les paroles de la consécration. — On dit quelquefois avec le régime, la consécration de l'Hostie, la consécration du Calice.