consul
consul, e
n. [ mot lat. ]consul
n.m.CONSUL
(kon-sul) s. m.HISTORIQUE
- XIIIe s. Et morut Huguelin consules des Pisans d'Acre [, Hist. occid. des croisades, t. II, p. 443]
- XIVe s. Et en la maniere que un consul disoit à ceulz de la cité [ORESME, Eth. 212]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. consul, de même radical que consilium, conseil.
consul
Il s'est dit, en France, des Trois magistrats suprêmes auxquels la Constitution de l'an VIII avait confié le gouvernement de la République. Premier consul.
Il se dit aussi d'un Agent chargé par un gouvernement de protéger les intérêts privés et commerciaux des nationaux résidant à l'étranger, d'exercer à leur égard diverses attributions de l'État et, dans certains pays, une juridiction, etc. Consul de France à Smyrne. Consul général. Consul français. Consul anglais. Vice-consul.
Il se disait à Paris, et dans quelques autres villes, de Juges pris parmi les marchands et les négociants, pour connaître sommairement de certaines affaires urgentes en matière de commerce. Par-devant les juges-consuls. Par sentence des consuls. Les tribunaux de commerce ont remplacé les juges-consuls.
consul
Estre consul, Consulem, vel Consulatum gerere.
Parvenir à l'estat du consul, Consulatum capere.
Commencer à exercer l'office de consul, ou autre estat, Consulatum inire.
Faire et exercer office ou estat de consul, Consulem agere, aut gerere, Consulatum gerere.
L'aage qu'il failloit avoir devant que de pouvoir estre consul, Consularis aetas.
La juridition et cognoissance appartenant au seul consul, Consularis cognitio.
Estre loing d'esperance de pouvoir parvenir à estre consul, Abesse longe a spe consulatus.
Qui a esté consul, Consularis vir, Perfunctus consulatu.
La femme d'un qui a esté consul, Consularis foemina.
consul
Consul, voyez Dictateur.
Consul, Consulter, Consultation, voyez en Conseil.
consul
CONSUL, s. m. CONSULAIRE, adj. CONSULAIREMENT, adv. [3e è moy. et long, 4e e muet aux 2 dern.: lère, lèreman.] Consul, est le nom des deux Magistrats qui avaient la principale autorité à Rome. = C'est aussi le nom qu'on done, en certaines Villes, à ceux qu'on apèle à Paris, à Lyon, à Marseille, Echevins; à Toulouse, Capitouls; à Bordeaux, Jurats. = C'est encôre le titre de certains Juges établis pour juger des afaires de Commerce, qu'on apèle Juges-Consuls, ou simplement, Consuls. Assigner pardevant les Juges-Consuls, ou les Consuls; par sentence des Consuls, etc. = Consul, est enfin un Oficier envoyé par son Prince en divers Ports, Échelles, et aûtres lieux, pour protéger le Commerce, et juger des afaires de Négoce entre ceux de sa nation. "Consul de France, d' Angleterre, de Hollande, à Smyrne, à Alep, à Cadis, etc.
CONSULAIRE, qui apartient au Consul. En parlant des Romains, dignité, famille, persone, province Consulaire. En parlant des Juges-Consuls, Juridiction Consulaire. = On dit burlesquement, d'un débiteur qui n'ôse sortir de sa maison, par la crainte d'être mis en prison, en vertu d'une sentence des Consuls, qu'il a la goutte Consulaire.
CONSULAIREMENT, ne se dit que dans le dernier sens: demande jugée consulairement.
consul
consulציר (ז), קונסול (ז), צִירconsulKonsulconsolecônsulقُنْصُلkonzulkonsulπρόξενοςcónsulkonsulikonzul領事영사konsulkonsulконсулkonsulกงสุลkonsoloslãnh sự领事Консул領事 (kɔ̃syl)nom masculin