conversion
(Mot repris de conversions)conversion
n.f. [ du lat. convertere, retourner ]CONVERSION
(kon-vèr-sion ; en poésie, de quatre syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XIIe s. Par droit, chier frere, celebret om ui par tot le munde la conversion saint Pol, ki maistres fut des paiens [ST BERN., 554]
- XIVe s. Si comme sont les conversions et les mouvemens du soleil [ORESME, Eth. 66]
- XVe s. Paris où de nouvel estoit une conversion [troubles], rebellion et murmures contre les nobles, et aussi estoit elle en Flandres pareillement [, Hist. de Loys III, duc de Bourbon, p. 200, dans LACURNE]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. conversio, coversio ; espagn. conversion ; ital. conversione ; du latin conversionem, de conversum, supin de convertere (voy. CONVERTIR).
conversion
En termes militaires, il se dit du Mouvement par lequel le front d'une troupe change de direction, en tournant ou pivotant sur l'une de ses extrémités. Conversion de pied ferme. Conversion en marchant. Conversion à droite, à gauche.
Il signifie, en termes de Religion, Changement de croyance ou quelquefois Retour aux pratiques religieuses. Demander à Dieu la conversion des pécheurs, des infidèles, des hérétiques. Il signifie, dans un sens plus large, Retour à une bonne conduite.
Il s'emploie aussi par extension pour exprimer un Changement d'opinions philosophiques ou politiques. Conversion aux doctrines spiritualistes. La conversion aux idées d'un parti politique.
conversion
Conversion, Conuersio. Plin.
conversion
CONVERSION, s. f. [Konvêr-cion, en vers, ci-on; 1re lon. 2e ê ouv.] 1°. Changement, transmutation. La conversion des métaux. = 2°. Simple changement de forme: Conversion d'une rente du cinq au quatre pour cent. Voy. CONVERTISSEMENT. = 3°. Mouvement que l'on fait faire aux troupes. Conversion à droite, à gauche: quart de conversion. 4°. Changement de croyance, de moeurs, de mal en bien. = Dans tous les sens, et sur-tout dans celui-ci, conversion a un sens passif; il se dit de celui qui est converti, et non pas de celui qui convertit: la conversion des infidèles, des hérétiques, des pécheurs. * Un Panégyriste de St. Dominique, après avoir dit qu'il édifia dans sa vie privée, et qu' il convertit dans sa vie publique, l'apèle un prodige d' édification, et un prodige de conversion. Il veut dire, que les conversions qu'il fit tinrent du prodige: mais l'expression dont il s'est servi ferait croire que c'est St. Dominique qui se convertit, et que sa conversion eut quelque chôse de miraculeux.
CONVERSION, ne se prend qu'en bone part, dans ce dernier sens. Rollin dit (Hist. Anc.): "Les Soldats de Syrie furent les principaux ministres, par le moyen desquels se fit la conversion des Juifs, à la religion du Prince (Antiochus.) Cette conversion était une véritable perversion: la première est du mal au bien, la seconde, du bien au mal.
conversion
conversion
conversionהמרה (נ), המרת דת (נ), הסבה (נ), השתמדות (נ), חלפנות (נ), הֲמָרָה, הֲמָרַת דָּת, הֲסָבָה, חַלְפָנוּתbekering, conversie [computer], maten], omrekening (in) [valuta, omscholing, omwisseling (tegen), omzetting (in), overgang (tot), overschakeling, verandering van mening, omzettingkonverzecambio, conversione轉換konverteringmuuntaminenkonverteringแปลง (kɔ̃vɛʀsjɔ̃)nom féminin