coquard
coquard
oucoquart
n.m. [ de coque ]Fam. Ecchymose à l'œil.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013
COQUARD
(ko-kar) s. m.1° Vieux coq. Fig. et familièrement, fou, benêt.
Et s'il le dit, c'est un coquard [LA FONT., dans le Dict. de DOCHEZ.]
2° Le produit du croisement du faisan avec la poule.
ÉTYMOLOGIE
- Coq.
HISTORIQUE
- XIVe s. [Tu] Bien me tiens pour quoquart, quant à moi veulz partir [partager] ; Es-tu donc mes paroilz [mon égal] ? .... [, Girart de Ross. V. 3177]Ce n'est au pouvoir de son art ; Et si le dit, c'est un coquart [, Nat. à l'alchim. errant, 612]Garçon, nice et coquart [ils] l'aloient apelant [, Guesclin, 60]
- XVe s. Encor te tien-je pour kokart, Quant tu te tiens yci si tard ; Va-toi couchier.... [FROISS., Épin. amoureuse.]Mais s'un homme a troicens livres de rente, Tant soit cocart, chascun sera parez En dissimulation De li faire grant inclination [EUST. DESCH., Poésies mss. f° 213, dans LACURNE]Princes, pou vault, le coquart enseignier, Ne faire au foul de sens longue divise [, ib. f° 275]Plusieurs coquarts sont bien en point Et ne sauroient finer de quoy Payer la façon d'un pourpoint ; Ils n'ont d'argent ne peu ne point [COQUILLART, dans RICHELET]Ceux qui cuident que les femmes soient si leales, sont parfaicts coquards [LOUIS XI, Nouv. XXVI]
- XVIe s. Mieux vaut l'ombre d'un sage vieillard que les armes d'un jeune coquard [COTGRAVE, ]
ÉTYMOLOGIE
- Coq.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
Traductions