coter
(Mot repris de coteraient)coter
[ kɔte] v.t. [ de cote ]coter
(kɔte)verbe transitif
coter
Participe passé: coté
Gérondif: cotant
Indicatif présent |
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je cote |
tu cotes |
il/elle cote |
nous cotons |
vous cotez |
ils/elles cotent |
COTER
(ko-té) v. a.HISTORIQUE
- XVe s. S'il estoit en ma puissance vous pouvoir cotter ou le mois ou la semaine ou le jour de mon retour, je vous le cotterois [, L'amant ressuscité, p. 47, dans LACURNE]
- XVIe s. On cottoit [attribuait] la perte du courage qu'on avoit veu à Monsieur, à la naissance de telles enormitez [D'AUB., Hist. II, 439]
ÉTYMOLOGIE
- Cote ; provenç. quotar ; ital. quotare.
coter
Coter un chapitre, un article, un verset, etc., Marquer le numéro d'un chapitre, d'un article, d'un verset, etc.
Il signifie aussi Indiquer par un chiffre la hauteur, le niveau, la mesure dans un plan, sur une carte, etc.
Il signifie aussi Indiquer le prix, le taux de quelque chose. Coter le prix d'une marchandise, le cours des effets publics, de la rente. Coter la rente, le change, etc. La rente a été cotée à tant. Valeur cotée à la Bourse, Qui figure sur la cote officielle de la Bourse.
Il signifie par extension Placer quelqu'un au rang qui lui convient d'après son mérite. Il est bien coté dans son administration. Il est familier.
coter
COTER ou COTTER, v. a. [L'Acad. met le premier.] Marquer suivant l'ordre des lettres ou des nombres. Coter des pièces d'un procès par A, B, etc. ou par 1, 2, 3, etc. Coter un chapitre, un article, un verset; coter à la marge, etc.