croupier
(Mot repris de croupiere)croupier, ère
n.croupier
(kʀupje) masculincroupière
(kʀupjɛʀ) fémininnom
CROUPIER
(krou-pié ; l'r ne se lie jamais ; au pluriel, l's se lie : des krou-pié-z adroits) s. m.ÉTYMOLOGIE
- Croupe ; à cause que le croupier est celui qu'on prend pour ainsi dire en croupe, qui devient compagnon, associé.
croupier
Il se dit spécialement, en termes de Droit commercial et de Bourse, du Spéculateur qui, sans figurer en nom dans une opération commerciale ou de Bourse, doit cependant supporter une part des pertes et prendre une part des bénéfices.
croupier
CROUPIER, s. m. CROUPIèRE, s. fém. [Krou-pié, piè-re: 2eé fer. au 1er, è moy. et long au second.] Le premier ne se dit qu'au figuré, et le second au propre. On ne dit point croupier de celui qui monte en croupe sur un cheval; mais de celui qui est de part au jeu avec quelqu'un qui tient la carte ou le dé; et de celui qui prête aux gens d'afaire, et qui a part au profit. = Croupière est le morceau de cuir rembourré que l'on pâsse sous la queûe d'un cheval, d'un mulet, etc. et qui tient à la selle, au bât, au harnais. "Serrer la croupière d'un cheval.
On dit, figurément, (style famil.) tâiller à quelqu'un des croupières; lui doner du fil à retordre, de l'exercice, de l'embarras.
CROUPIèRE, en termes de Marine, se dit d'un câble, qui arrête un vaisseau par son arrière: "Mouiller en croupière. — Le Rich. Port. met aussi croupiader en ce sens.