débusquer
débusquer
v.t.débusquer
(debyske)verbe transitif
DÉBUSQUER1
(dé-bu-ské)HISTORIQUE
- XIIIe s. Maté fussent et recreant Cil delà, n'en eschapast pié, Quant d'un val se sont desbuchié Plus de dis mile escorpions [, Ren. 24486]
- XVIe s. Bruyans et bourdonnans comme trompes et tabours pour annoncer qu'il faut debusquer pour aller aux champs [PARÉ, Animaux, 6]Le comte Roquendolf, de ce irrité, debusqua avec toute sa trouppe [M. DU BELL., 539]
ÉTYMOLOGIE
- Autre prononciation de débucher (débuscher) ; picard, déboker ; génev. déboquer quelqu'un, le déplacer.
DÉBUSQUER2
(dé-bu-ské) v. a.ÉTYMOLOGIE
- Dé.... préfixe, et busc.
débusquer
Il signifie, figurément et familièrement, Déposséder quelqu'un d'une situation, d'une condition avantageuse et aussi l'y supplanter. Il était entré dans le ministère, mais on l'en a débusqué.
débusquer
DÉBUSQUER, v. act. [Débus-ké; 1re et dern. é fer.] Chasser d'un poste avantageux. "On débusqua les énemis de ce poste à coups de canon. — Figurément "On l'a débusqué de cet emploi. "Il vint à bout par ses intrigues, de débusquer ce Ministre. — Il est familier, et même un peu bâs. "Vains systèmes qui se débusquent l'un l'autre, sans pouvoir, ni se soutenir, ni se faire comprendre. Hist. du Ciel. "M. l'Ab. de Boismont est d'assez bonne composition: il laisse aux Philosophes le néant, quoiqu'il eût été plus charitable de les débusquer de ce poste, qui n'est rien moins qu'assuré. Journ. de Mons. L'expression est plus énergique qu'élégante.