déconfort
DÉCONFORT
(dé-kon-for ; le t ne se lie pas ; au pluriel, l's ne se lie pas : des dé-kon-for affligeants ; quelques-uns la lient : des dé-kon-for-z affligeants) s. m.Perte de confort, de courage, de secours.
HISTORIQUE
- XIIe s. Et mi desconfort greignor [, Couci, I]
- XIIIe s. Li desconfors m'a si desesperé, Que je ne sai que puisse devenir [LE COMTE D'ANJOU, Romancero, p. 124]Moult fu grans desconfors aus pelerins qui devoient aler ou servise Nostre Seigneur, de la mort au conte Thiebaut de Champaigne [VILLEH., XXV]
- XVe s. Quant je le sceu, je dis par desconfort, Je hé ma vie, et desire ma mort [CH. D'ORL., 1]Les princes se plaignent aucuneffois comme par desconfort, quant ilz ont fait bien ou plaisir à quelcun, disant que cela leur procede de malheur, et que, le temps advenir, ne seroient si legiers à pardonner ou faire quelque liberalité [COMM., II, 3]
- XVIe s. Supplians à Dieu les vouloir reguarder de son œil de clemence en tel desconfort [RAB., Pant. II, 2]
ÉTYMOLOGIE
- Dé.... préfixe, et confort.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
déconfort
DÉCONFORT. s. m. Découragement, désolation d'une personne qui se voit sans secours. Il est vieux.
Dictionnaire de L'Académie française 6th Edition © 1835
déconfort
*DÉCONFORT, s. m. DÉCONFORTER, v. a. Désolation, découragement. — Décourager, désoler. — Le subst. est vieux et hors d'usage. On se sert encôre du verbe. "Cela l'a extrêmement déconforté. Il ne se déconforte point. "J'ai vu Mde. de St. Géran: elle n' est nullement déconfortée. Sév.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788