décroissance
décroissance
n.f.DÉCROISSANCE
(dé-kroî-san-s') s. f.ÉTYMOLOGIE
- Décroissant.
décroissance
décroissance
*DÉCROISSANCE, s. f. DÉCROISSEMENT, s. m. DECROîTRE, v. n. [Dékroâ-sance, dékroâ-ceman, dékroâ-tre: 1re. é fer. 2e. lon. 3e. e muet au 2d et 3e.] Diminution. Diminuer. "Le décroissement de la rivière, des jours. "La rivière décroit: les eaux sont bien décrûes. "Après la St. Jean, les jours comencent à décroître.
Rem. 1°. Décroissance est dans Pomey. C'est un barbarisme: on dit, décroissement. Voy. DÉCRûE.
2°. Plusieurs prononcent décrêtre. — Brébeuf le fait rimer avec naître. —
Neptune, qui ne veut ni s'enfler, ni décroître.
Des fleuves qu'il reçoit, ou de ceux qu'il fait naître.
Cette prononciation n'est pas du bel usage. Voy. Croître.
3°. M. de Wailly met décroître au nombre des verbes neutres, qui prènent indifféremment être ou avoir pour auxiliaire. "Il est décru, ou il a décru. L'Acad. ne done d'exemple que du v. être. Voy. plus haut.