défection
défection
n.f.DÉFECTION
(dé-fè-ksion ; en poésie, de quatre syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XIIe s. Pur ço voleit li reis, e il e si barun, Que, se nuls ordenez [prêtre] fust pris à mesprisun, Cumme de larrecin u murdre u traïsun, Dunc fust desordenez par itele raisun, E puis livré à mort e à desfactiun [, Th. le mart. 26]
- XVe s. Ilz estoient en dangier d'estre prins par force, veu la deffection de leur seigneur [la défaite et la mort de Charles de Bourgogne] [COMM., V, 11]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. defectionem, de deficere (voy. DÉFECTIF).
défection
défection
DÉFECTION, s. f. [Défèk-cion; en vers, ci-on; 1re é fer. 2e è moy.] Abandonement d'un parti auquel on est lié. Désertion. — Ce mot a eu de la peine à s'établir. Plusieurs le trouvaient trop latin: mais les meilleurs Auteurs s'en sont servis sans dificulté. Réflex. — Selon l'Acad. il ne se dit guère que des troupes, lorsqu'elles se mutinent et abandonent le service. — Dans la dern. édit. elle le dit aussi des sujets qui abandonent leur Prince. — * M. Moreau le dit d'un simple manque de parole. "Cette espèce de défection (de Louis VII, qui manqua de se trouver à l'entrevûe projetée et arrêtée entre lui et l'Empereur Frédéric) sembloit donner au parti de Victor (Antipape) une supériorité, dont l'Empereur ne profita point. — Ce mot est impropre dans cette ocasion.
défection
defection, desertion(het) niet opdagen, afvalligheid, desertie, afvalfrafald탈당 (defɛksjɔ̃)nom féminin