déposant
déposant, e
n. et adj.déposant
Il se dit encore de Celui, de celle qui fait un dépôt à la caisse d'épargne ou dans un établissement de banque. Le nombre des déposants à la caisse d'épargne augmente chaque année.
déposant
DÉPOSANT, ANTE, adj. DÉPOSER, v. a. DÉPOSITION, s. f. [Dépo-zan, zante, zé, zi-cion; 1re é fer. 3e lon. aux deux 1ers, é fer. au 3e. — Devant l'e muet l'o est long: Il dépôsera, etc.] Déposer, est 1°. Destituer, ôter d'une dignité, d'un emploi. "On le déposa de sa charge, de son emploi. Quand on parle des anciens Empereurs, des Évêques, du Grand-Seigneur, on ne l'emploie qu'avec le seul régime direct (l'acusatif.) On le déposa, on parlait de le déposer, etc. = 2° Quiter. Sylla déposa la Dictatûre. — Figurément, déposer le masque, le voile. "Déposez ce masque mensonger, ce voile hypocrite. Anon. = 3°. Confier, remettre: "Déposer une somme entre les mains de... = 4°. Mettre en dépôt: "Déposer un corps dans une Église, pour l'enterrer ensuite dans une aûtre. = 5°. V. n. Dire en témoignage ce qu'on sait. "Les témoins ont déposé contre lui, ils ont déposé que, etc.
DÉPOSANT, n'a que ce dernier sens. "Les témoins déposans, les femmes déposantes. — Subst. "Et plus, n'a dit savoir, le dit déposant, la dite déposante. — On le dit, en conversation, par allusion au style des procédures criminelles, pour marquer qu'on ne sait rien de plus que ce qu'on vient de dire.
DÉPOSITION, a le premier et le dernier sens de déposer. Destitution. La déposition d'un Oficier, du Sultan, d'un Évêque. — Ce qu'un témoin dépôse. La déposition du domestique porte que, etc. "Il a varié dans sa déposition.