députation
députation
n.f.députation
(depytasjɔ̃)nom féminin
DÉPUTATION
(dé-pu-ta-sion ; en poésie, de cinq syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Sire, j'ai esté deputé des eglises malgré moi, et pendant que bien d'autres briguoient cette deputation [D'AUB., Vie, CIX.]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. deputationem, répartition, de deputare (voy. DÉPUTER).
députation
Il se dit aussi de l'Ensemble des personnes qu'on a députées. Une députation de cinq personnes. Députation nombreuse. La députation a été admise. Cette députation ne put rien obtenir.
Il se dit encore de la Charge, des fonctions de député, surtout en parlant de Ceux qui sont désignés par le suffrage universel pour faire partie d'une assemblée délibérante. Aspirer à la députation. Accepter la députation.
députation
DÉPUTATION, s. f. DÉPUTÉ, s. m. DÉPUTER, v. a. [Députacion, té, té; 1re é fer. 3e é fer. aussi aux deux dern.] Députer, c'est envoyer avec commission. On ne le dit point d'un particulier, mais d'un corps, ou d'une persone en place, en autorité. Députation, est l'envoi avec commission, ou collectivement, le corps des Députés. Député, se dit de celui qui est ainsi envoyé. "Députer vers le Roi des hommes de confiance. Députer aux États des gens choisis à la pluralité des voix. "Députation de tant de persones. "Toute la députation a été d'avis que, etc. "Les Députés de la Noblesse, du Tiers-État, du Clergé, etc.
REM. Députer est souvent neutre. "Les Citoyens de Paris députèrent au Roi, pour le suplier de revenir dans sa Capitale. Volt.