discorde
discorde
n.f. [ lat. discordia, de cor, cordis, cœur ]DISCORDE
(di-skor-d') s. f.HISTORIQUE
- XIIIe s. Einsi estoit l'os [l'armée] en discorde comme vous oés [entendez] [VILLEH., LII]La graindre [la plus grande] descorde qui i fu, si fu dou conte Baudoin de Flandres et del marchis Boniface de Monferrat [ID., CIX.]Il avoit peor [peur] que descorde ne venist entr'aus [eux] et les Grieus [ID., LXXXVII]Mais or lor aïst [aide] Diex, qui tout a à sauver ; Quar moult a grant discorde entre faire et penser [, Ch. d'Ant. VII, 725]
- XIVe s. Les privées discordes [BERCHEURE, f° 43 verso.]
- XVIe s. Par la discorde les choses grandes sont amoindries et ruinées [LANOUE, 54]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. espagn. et ital. discordia ; du latin discordia (voy. DISCORDER).
discorde
Fig., Pomme de discorde, Sujet de division entre des personnes qui étaient bien ensemble. Cette question de préséance fut entre eux la pomme de discorde.
discorde
DISCORDE, s. f. DISCORDER. v. neut. [3e e muet au 1er, é fer. au 2d.] Discorde, dissention, division entre deux ou plusieurs persones. "Semer, nourrir, entretenir, fomenter la discorde. "Ce sont des discordes perpétuelles. — Discorde est aussi le nom d'une Déesse fabuleûse. Elle jeta, au milieu des Dieux, une pomme d'or, qui fut entre eux un sujet de dissention. De là, l'expression: pomme de discorde, sujet, caûse de division. "Ce mariage a été pour les deux familles, une pomme de discorde. — Cette expression, ayant son origine dans la Fable, ne doit pas, ce semble, être admise dans le langage de la Religion. St. Paul, dit le P. Griffet, jette adroitement parmi eux une pomme de discorde. Ann. Chrét. C'est un manque d'atention dans cet estimable et laborieux Écrivain.
DISCORDER, ne se dit qu'en Musique. Être discordant. Danet l'avait mis; Trév. se contente de dire qu'il est de peu d'usage. Il ne l'est du tout point dans le discours ordinaire.
discorde
discorde
discordonenigheid, tweedracht, verdeeldheidHader, Zwietrachtδιχόνοια, έριδαdiscordia불화 (diskɔʀd)nom féminin