diviniser
(Mot repris de diviniserais)diviniser
v.t.diviniser
Participe passé: divinisé
Gérondif: divinisant
Indicatif présent |
---|
je divinise |
tu divinises |
il/elle divinise |
nous divinisons |
vous divinisez |
ils/elles divinisent |
DIVINISER
(di-vi-ni-zé) v. a.HISTORIQUE
- XVIe s. Sainte et sacrée ivresse, qui, au contraire de la corporelle, nous aliene non du sens spirituel, mais des sens corporels, qui ne nous hebeste ni abestit pas, ains nous angelise et, par maniere de dire, divinise [ST FRANÇOIS DE SALES, dans le Dict. de DOCHEZ.]
ÉTYMOLOGIE
- Divin.
diviniser
Il signifie au figuré Exalter, préconiser outre mesure. C'est un enthousiaste qui divinise tout ce qu'il aime.
diviniser
DIVINISER, v. a. DIVINITÉ, s. f. [Dern. é fer.; nizé, nité.] Diviniser, c'est reconaître pour divin. Les Payens divinisoient les Orâcles.
DIVINITÉ, est 1°. L'essence, la natûre Divine: La Divinité du Verbe. = 2°. Il se prend pour Dieu même. "Adorer la Divinité; les conseils, les décrets de la Divinité. = 3°. Il se dit des faux Dieux. Les Divinités des eaux, des forêts: La Divinité du lieu. = 4°. Abusivement, et par un reste de langage payen, une belle femme, "C'est une Divinité.
Rem. DIVIN, est d'un emploi plus étendu que divinité. On dit, les Livres divins, les Divines écritûres; et l'on ne dirait pas, la Divinité des écritûres, la Divinité des Livres saints, etc. * D'Avrigny parle de la Divinité du Sacerdoce: l'expression est impropre, quoique celle de Sacerdoce divin soit reçûe. Peut-être est-ce une faûte d'impression, et faut-il lire, la dignité du Sacerdoce. En tout câs, cette faûte aurait doné lieu à une remarque utile.