dompté, ée
DOMPTÉ, ÉE
(don-té, tée) part. passé.1° Dont on a fait fléchir la résistance.
Et nos voisins domptés m'apprenaient que sans lui Nos rois contre Sylla n'étaient qu'un vain appui [CORN., Sertor. V, 1]
Si ton cœur pour le clottre a de la répugnance, Jusqu'à grossir l'orgueil de tes sens révoltés, Regarde ce que font tant d'autres mieux domptés [ID., Imit. I, 25]
Vaincu. Un ennemi dompté. Demi-dompté, vaincu à demi. [Il] Se retourne et les croit déjà demi-domptés [CORN., Hor. IV, 2]
2° En parlant des animaux.
L'éléphant, une fois dompté, devient le plus doux et le plus obéissant de tous les animaux [BUFF., Éléphant.]
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877