effusion
effusion
n.f. [ lat. effusio, de fundere, répandre ]effusion
(efyzjɔ̃)nom féminin
flot de une effusion de mots
EFFUSION
(èf-fu-zion ; en vers, de quatre syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XIVe s. Les levres d'icele [plaie] doivent estre frotées o [avec] une aguille ou o chose semblable ducques [jusque] à effusion de sanc [H. DE MONDEVILLE, f° 42]Et ot illecques plus grant effusion de sanc que il n'avoit eu en la bataille [BERCHEURE, f° 38, verso.]
- XVIe s. L'exploit sera faict à moindre effusion de sang que sera possible [RAB., Garg. I, 29]De jeunes garsons portoient de beaux vases d'or et d'argent, pour faire les aspergemens et effusions qui se font ès sacrifices [AMYOT, P. Aem. 56]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. effusionem, du supin effusum, de effundere, de ex, hors de, et fundere, verser (voy. FONDRE).
effusion
Fig., Effusion de coeur, Vive et sincère démonstration de confiance et d'amitié. Parler avec effusion de coeur, ou simplement Parler avec effusion. On dit de même Effusion de tendresse. Au pluriel, Prodiguer les effusions. Être avare d'effusions.
effusion
Effusion d'eaue, Effusio aquae.
Il y eut plus grande effusion de sang au combat, Plus sanguinis in ipsa dimicatione factum.
effusion
EFFUSION, s. f. [Efu-zion: 1re é fer.] Épanchement. Acad. — Trév. ajoute, de choses liquides, qui se fait avec quelqu'éfort. — L' Acad. ne done que ces deux exemples: "Effusion du vin dans les Sacrifices. "Il y eut une grande effusion de sang dans ce combat. — L'emploi de ce mot est fort borné au propre. = Au figuré, on dit, éfusion de coeur, vive et sincère démonstration de confiance et d'amitié.