embrasement
embrasement
n.m. Litt.EMBRASEMENT1
(an-brâ-ze-man) s. m.HISTORIQUE
- XIIe s. Nostre esperance et nostre chariteiz enflammeie par tanz embrasemenz [ST BERN., 553]
- XIIIe s. Pire est cist maux [ce mal, l'amour] que fievre ague ; N'a pas retor quant on en sue ; Ains a grignor [plus grand] embrasement [, Blancandin]La parole est embrasement dou saint esprit [, Psautier, f° 154]Beumont amena sa seror et son neveu par l'embrasement [instigation] du conte de Jaffe [, Hist. occid. des croisades, t. I, p. 443]Ly bourgois ne porra estre aggrevés sans jugement des eschevins, fors de murdre ou d'embrasement ou de homme occhis ou de larchin [TAILLIAR, Recueil, p. 100]
- XIVe s. Après ce qu'il orent fet occision et embrasement [BERCHEURE, f° 50, recto.]
ÉTYMOLOGIE
- Embraser ; provenç. embrazamen.
EMBRASEMENT2
(an-brâ-ze-man) s. m.embrasement
embrasement
Embrasement, Deflagratio.
Embrasement de feu, Incendium.
Brusler d'un grand embrasement, Ardere incendio.
embrâsement
EMBRâSEMENT, s. m. EMBRASER, v. a. [Anbrâzeman, zé: 2e lon. au 1er et au 2d, devant l'e muet: il embrâse, embrâsera, etc.; 3e e muet au 1er, é fer. au 2d.] Embrâsement, au propre, grand incendie. "L'embrâsement de Troie. — Au figuré, trouble, sédition, désordre dans un État. "Cet embrâsement gagna peu à peu toutes les personnes. Voy. EMBRASûRE.
Rem. L'Acad. définit embrâsement, par grand incendie, et incendie, par grand embrâsement: cela est fort synonyme, ce me semble, dit La Touche. = Suivant Bouhours, incendie se met ordinairement sans régime: Embrâsement, s'emploie toujours au propre, avec la prép. de: "Rien de plus effrayant que l'embrâsement du Palais. Voyez INCENDIE.
EMBRASER, mettre en feu. Il se dit au propre et au figuré. "Embraser une maison, une ville. "Cette matière s'embrâse facilement. — "Que l'amour de Dieu embrâse tous les coeurs! "Le malheureux! il est embrasé d'un feu impur! "La guerre embrasa bientôt toute l'Europe.
Rem. Racine parle du courroux embrasé des Dieux.
Il est vrai que des Dieux, le courroux embrasé,
Pour nous faire périr, semble s' être épuisé.
Fr. Én.
Embrasé pour allumé, ne vaut rien; et la préférence donée au premier est dûe à la rime. Le courroux s'allume, et comme le feu, il embrâse tout, mais il n'est pas embrasé.
embrasement
embrasement
דליקה (נ), התלקחות (התפעל), יקוד (ז), יקידה (נ), שריפה (נ), דְּלִיקָה, הִתְלַקְּחוּתembrasement
[ɑ̃bʀɑzmɑ̃] nm → unrestIls craignent un nouvel embrasement de la région → They fear more unrest in the region.