enceindre
enceindre
v.t. [ lat. incingere, ceindre ]enceindre
Participe passé: enceint
Gérondif: enceignant
Indicatif présent |
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j'enceins |
tu enceins |
il/elle enceint |
nous enceignons |
vous enceignez |
ils/elles enceignent |
ENCEINDRE
(an-sin-dr') , j'enceins, nous enceignons ; j'enceignais ; j'enceignis ; j'enceindrai ; j'enceindrais ; enceins, qu'il enceigne ; que j'enceigne, que nous enceignions ; que j'enceignisse ; enceignant ; enceint v. a.HISTORIQUE
- XVe s. Marne l'ensaint ; les haulz bois profitables Du noble parc puet l'en veoir branler [E. DESCHAMPS, Le bois de Vincennes.]
- XVIe s. Afin que les poinctes de leur bataille fussent plus aisées à se courber et estendre pour enceindre les Romains par derriere [AMYOT, Sylla, 39]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. incingere, de in, en, et cingere, ceindre (voy. CEINDRE) ; provenç. encenher, engrosser ; ital. incinghiere.
enceindre
enceindre
Enceindre, et entourer tout entour, Percingere, Incingere.
Enceindre de muraille une ville, Cingere moenibus vrbem.
Enceindre et enclorre quelque chose dedans certains fins et limites, Definire.
enceindre
ENCEINDRE, v. act. ENCEINTE, s. f. [An-cein-dre, cein-te: 1re et 2e lon., 3e e muet.] Environer, entourer. Circuit, tour, clotûre. "Enceindre de murailles, de fossés. L'enceinte d'une Ville. = Enceint, einte, partic. et adj. "Ils étoient enceints d'ennemis de tous côtés. Dans le Dict. de Trév. on dit qu'on doit éviter de se servir du féminin, qui est consacré à une aûtre signification. "Femme enceinte, grosse d'enfant.
Rem. Suivant La Touche, on ne dit femme enceinte que dans le style relevé; et grôsse est plus de la conversation et du style familier. L'Acad. ne détermine point l'usage de ces mots. Ce qu'on peut dire, c'est qu'enceinte est plus noble que grôsse, mais il n'est point exclu du discours ordinaire.