encolure
encolure
n.f. [ de col, forme anc. de cou ]ENCOLURE
(an-ko-lu-r') s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. L'encoleure [isthme] de ceste peninsule [LANOUE, 433]Vouloient tous que l'on se retirast au Peloponese, et que l'on assemblast toutes les forces de la Grece au dedans de l'encoleure d'iceluy [AMYOT, Thémist. 17]L'encoleure des chameaux et des austruches, je la trouve encores plus relevée et droicte que la nostre [MONT., II, 202]
ÉTYMOLOGIE
- En 1, et col.
encolure
Il se dit aussi des Hommes. Il a une forte encolure.
Il désigne, par extension, la Partie d'un vêtement qui entoure le cou. L'encolure d'une chemise, d'un pardessus.
Il se dit figurément et familièrement de l'Air, de l'apparence. Il a l'encolure d'un sot.
encolûre
ENCOLûRE, s. f. [Ankolûre, 3e lon. 4e e muet.] Au propre, partie du cheval depuis la tête jusqu'aux épaules et au poitrail. "Ce cheval a l'encolûre fine. "Il est chargé, ou déchargé d' encolûre. = Au fig. en l'apliquant aux hommes, air, aparence. "Il a l'encolûre d'un sot, d'un fripon. On ne le dit guère en bien; on ne dit pas, avoir l'encolûre d' un honête homme, d'un homme d'esprit. "À~ chaque page on devine le faussaire (le fabricateur des lettres de..) On y reconait son encolûre, ses manières, son langage. Anon.
REM. Richelet écrit encolure ou encoulure: il préfère le 2d. L'Acad. s'est décidée pour le 1er. On dit, dans le Diction. Gram. qu'encoulure est contraire à l'étymologie, ce mot venant de col; mais comme on prononce cou, ce serait au contraire une raison pour dire encoulûre. Il faut donc en revenir à l'usage, qui s'est déclaré pour encolûre.
encolure
encolure
necklineצווארון (ז), צַוָּארוֹןhalslijn, halsopening, halswijdteincollaturahals (ɑ̃kɔlyʀ)nom féminin