enjambement
enjambement
n.m.ENJAMBEMENT
(an-jan-be-man) s. m.ÉTYMOLOGIE
- Enjamber.
enjambement
enjambement
ENJAMBEMENT, s. m. ENJAMBER, v. n. et act. [Anjanbeman, bé: 2e lon., 3e e muet au 1er, é fer. au 2d.] Enjamber, c'est faire un grand pas, avancer beaucoup une jambe. "Il faut bien enjamber, pour passer le ruisseau. "Il a enjambé par-dessus. — V. act. "Enjamber le ruisseau; enjamber deux marches à la fois. = 2°. Marcher à grands pâs: "Voyez comme il enjambe. = 3°. Avancer sur: "Cette poutre enjambe tout le mur du voisin. — "Ce vers enjambe sur l'aûtre; le sens du 1er n'est achevé qu'au comencement, ou au milieu du vers suivant: c'est une beauté dans les vers latins, et ordinairement un défaut dans les vers français. = 4°. Usurper, empiéter. "Il a enjambé sur l'héritage du voisin; sur moi; sur les Communes. — Et activement: "Il a enjambé ce morceau sur nous. = 5°. On dit, d'un homme qui a les jambes extrêmement longues, qu'il est haut enjambé.
ENJAMBEMENT, ne se dit que dans le sens marqué n°. 3°., en parlant d'un vers dont le sens comencé ne s'achève que dans une partie du vers suivant. — Trév. dit aussi enjambage, mais celui-ci n'est pas usité.