enrouement
enrouement
n.m.enrouement
(ɑ̃ʀumɑ̃)nom masculin
ENROUEMENT
(an-rou-man) s. m.ÉTYMOLOGIE
- Enrouer.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- ENROUEMENT. Ajoutez : - HIST. XIVe s. Frere, ce dist Guillaumes qui parla bassement, En faignant son langaige, com par esruement... [, Ciperis, dans Hist. litt. de la France, t. XXVI, p. 23]
enrouement
enrouement
Enrouement, ou Enroueure, Raucitas, Rauis.
Enrouément, Adverb. Rauce.
enrouement
ENROUEMENT, s. m. ENROUER, v. a. [Anroûman, anrou-é; 2e lon. au 1er: l'e après l'u y est tout-à-fait muet.] Enrouer c'est rendre la voix rauque et moins nette. Enroûment est l'incomodité de celui qui est enroué. "Le brouillard l'a enroué: il s'est enroué depuis huit jours. "J'ai un grand enroûment.
Rem. M. Tissot dit enrouûres, c'est un barbarisme. M. Desgrouais le met au nombre des gasconismes, et l'illustre Médecin Suisse l'avait probablement pris à Montpellier.
ENROUÉ, ÉE, adj. Il doit toujours suivre le substantif. Rousseau le fait précéder.
À~ chaque instant redoublent les injures,
Les aigres sons, les enroués murmures.
Cette inversion est à peine suportable dans le style marotique.
ENROUÉ est employé adverbialement dans cette locution. "Il parle enroué.