entablement
entablement
n.m.ENTABLEMENT
(an-ta-ble-man) s. m.HISTORIQUE
- XIIIe s. Et colombes [colonnes] et capitiel et basses et entaulement tient on par tout à piere sauvage [brute, non taillée] [TAILLIAR, Recueil, p. 473]
- XIVe s. Un coquelicoq, d'argent doré, dont le corps est d'une coquille de perle d'Orient, sur entablement à six pieds, pesant sept marcs et demy [DE LABORDE, Émaux, p. 223]
- XVIe s. L'entablement où est assis le comble [, Marché fait, Bibl. de l'école des Chartes, 4e série, t. III, p. 63]
ÉTYMOLOGIE
- En 1, et table. Entablure, au XIIe siècle [, Rois, p. 248]
entablement
Il se dit plus spécialement de cette Partie de certains édifices qui surmonte ordinairement des colonnes ou des pilastres, et qui comprend l'architrave, la frise et la corniche. L'entablement d'un portique.
entablement
Entablement, m. acut. Nom composé de ceste preposition En, et Tablement, et selon l'energie de sa composition, signifie une assiete de plusieurs ais assis joignants l'un l'autre sur quelque chose. Selon ce un eschafaut, un plancher, pourroyent estre compris soubs ce mot generique, Coassatio, Tabulatio, Il se prend aussi en fait de massonnerie pour la petite cornice faite ou de plastre ou de pierre de taille, ou de bricque qui sort sur le front d'une muraille à soustenir la tuyle qui jette l'esgoust loing de la muraille, ainsi par les massons dit paradventure, par ce que sur iceluy est entablée la tuyle qui jette ledit esgoust.
entablement
ENTABLEMENT, s. m. 1°. La saillie, qui est au haut des murs d'un bâtiment, et qui en soutient le couvert. = 2°. L'architrave, la frise et la corniche, prises ensemble.