excepter
(Mot repris de exceptera)excepter
v.t. [ lat. exceptare, exclure, de capere, prendre ]excepter
(ɛksɛpte)verbe transitif
excepter
Participe passé: excepté
Gérondif: exceptant
Indicatif présent |
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j'excepte |
tu exceptes |
il/elle excepte |
nous exceptons |
vous exceptez |
ils/elles exceptent |
EXCEPTER
(è-ksè-pté) v. a.PROVERBE
- Qui dit tout n'excepte rien.
HISTORIQUE
- XIIIe s. Ne nule grace de fortune, Car ge n'en excepte nesune [aucune] [, la Rose, 6284]
- XVe s. Exceptées les forteresses [FROISS., I, I, 116]Et furent ces treves accordées de toutes parties, mais on excepta hors la terre de la duché de Bretagne [ID., I, I, 323]
- XVIe s. Tous les autres bateaux perirent, exceptée la nacelle où estoient ces deux petits enfans [AMYOT, Rom. 3]Si bien formé en toutes les parties de son corps, qu'il n'y avoit que redire, excepté qu'il avoit un peu la teste longue [ID., Péricl. 3]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. exceptar ; du latin exceptare, fréquentatif de excipere, de ex, hors, et cipere pour capere, prendre : mettre en dehors. Excipere veut dire prendre en tirant au dehors, de là le double sens de recevoir et d'exclure.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- EXCEPTER. - HIST. XIIIe s. Ajoutez : En rentes, en dismes.... en toutes autres values entierement, sans riens essieuter [, Bibl. des chartes, 1875, 3e et 4e livraisons, p. 204 (1280)]
excepter
excepter
Excepter, Excipere.
Excepter ou reserver, Recipere.
Tout sans rien excepter, Vniuersus.
Bon à toutes choses, excepté ce, Bonus ad caetera.
Fort endurans toutes nuisances, excepté chaleur, Patientes incommodi praeter caloris.
Excepté ces deux paires de lettres que, etc. Praeter binas literas quae, etc.
Personne ne l'a dit, excepté Cicero, Nemo id dixit praeterquam Cicero.
Il n'en a pas excepté un, Neminem eximum habuit.
Excepté nous, Praeter nos.
Tous les Consuls ont consenti excepté Pompée, Assenserunt Consules vsque ad Pompeium.
Excepté toy seul, Extra te vnum.
Qui est excepté et mis à part, Exceptitius.
excepter
EXCEPTER, v. act. EXCEPTION, s. f. [Èkcèpté, èkcèp-cion; 1re et 2e è moyen, 3e é fer. au premier.] Ne point comprendre dans un nombre, dans une règle, etc. Il régit l'ablatif: "exceptez de cette règle les noms qui, etc. "On a mis un impôt: on en a excepté les Nobles "Ils en sont exceptés.
EXCEPTION, l'action par laquelle on excepte. "Faire exception de... Sans exception~. Cela ne soufre point d'exception. = La maxime vulgaire dit, qu'il n'y a point de règle sans exception. Ce principe est sur-tout vrai pour les règles de la Gramaire. On dit aussi que l'exception confirme la règle. "Ce verset du Lévitique est la loi générale: La loi du Deutéronome, dont nous venons de parler, en est une exception. Or, exception n' est pas contradiction. L'Ab. Guénée à M. de Volt...
Au Palais on fait un grand usage d'exceptions, pour signifier les moyens, les preuves pour réfuter l'adversaire. Bossuet se sert souvent de ce mot, comme d'aûtres termes du Barreau, qu' il employait volontiers.
Rem. À~ l'exception et du moins ont à peu près le même sens. Ainsi c'est un pléonasme que de les joindre ensemble. "L'\île de Socotora est stérile, non-seulement en plantes, mais même en arbres, à l'exception du moins de quelques valons. Prévôt. Hist. des Voy. — Cela a tout l'air d'un anglicisme.
À~ L'EXCEPTION, adv. régit le génitif. "Tous y étoient, à l'exception de l'Abbé.