fendant
fendant
n.m.FENDANT1
(fan-dan) s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Un fierrabras, un rodomont, un taillant, fendant [PASQUIER, Lettres, t. I, p. 576][Pour l'execution du président Brisson] sortirent de la maison de Cornouaille plusieurs fendants [coupe-jarrets] [ID., ib. t. II, p. 302]
ÉTYMOLOGIE
- Fendre.
FENDANT2
(fan-dan) s. m.ÉTYMOLOGIE
- Fendre.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- 3. FENDANT (fan-dan), s. m.
fendant
fendant
FENDANT, s. m. FENDEUR, s. m. FENDRE, v. act. [Fandan, deur, dre: 1re lon. 2e lon. au 1er, e muet au troisième.] Fendant s'est dit aûtrefois pour, un coup doné du tranchant d'une épée de haut en bâs. — Il ne se dit que dans cette locution proverbiale, faire le fendant, le résolu, l'entendu. = Fendeur, celui qui fend, en parlant du bois. "Fendeur de bois. — Fendeur de naseaux (st. prov.) faux brâve, fanfaron. Qui fait le mauvais, qui menace.
FENDRE, diviser. Il se dit des persones et des chôses, comme sujet, et des chôses seulement, comme régime. "Fendre un arbre, fendre du bois, fendre la tête d'un coup de sabre. "Il veut fendre un cheveu en quatre; il est trop rafiné dans ses distinctions, dans ses remarques. — "La trop grande sècheresse fend la terre. "La gelée fend les pierres. "Oiseau qui fend l'air; navire qui fend l' eau, les vagues, etc. — Figurément, fendre la presse, les bataillons, les escadrons des énemis. "Bruit qui fend la tête. "Cette triste nouvelle fend le coeur.
FENDRE est aussi récip. et neutre. "Ce bois se fend aisément: cette muraille comence à se fendre. "La tête me fend du bruit qu'on fait. "Le coeur me fend de douleur, de voir soufrir, etc.