fertilité
fertilité
n.f.fertilité
(fɛʀtilite)nom féminin
FERTILITÉ
(fèr-ti-li-té) s. f.HISTORIQUE
- XVe s. Cet an, par fertilité, Vous donne largesse, Ne crions plus la cherté [BASSELIN, L.]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. fertilitat ; espagn. fertilidad ; ital. fertilità ; du lat. fertilitatem, de fertilis, fertile.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- FERTILITÉ. Ajoutez : - REM. Il a été dit pour fécondité, en parlant de personnes. J'espérais n'avoir aujourd'hui qu'à vous rendre mille très humbles grâces.... et je me trouve obligée de vous faire un triste compliment sur la mort du petit marquis de Simiane ; la jeunesse et la fertilité du père et de la mère doivent donner de grandes espérances de voir bientôt cette perte réparée [Mme DE COULANGES, à Mme de Grignan, 10 mai 1703, dans SÉV. t. X, p. 461, éd. Regnier]
fertilité
Il se dit aussi figurément, surtout en parlant de l'Esprit, de l'imagination. C'est un homme qui a une grande fertilité d'esprit. Une grande fertilité d'imagination. Une grande fertilité d'expédients.
fertilité
Fertilité, Foecunditas, Feracitas, Fertilitas, Foelicitas terrae, Saturitas.
fertilité
FERTILITÉ, s. f. Qualité de ce qui est fertile. Il se dit au propre et au figuré. "La bonne cultûre est ce qui contribue le plus à la fertilité de la terre. "Fertilité d'esprit, d'imagination.
REM. Fertilité, ne se dit que de la terre et des plantes: pour les animaux on doit dire fécondité. Mme de Coulanges faisant compliment de condoléance à Mme de Grignan, sur la mort du petit Marquis de Simiane, dit: "La jeunesse et la fertilité du père et de la mère doivent doner de grandes espérances de voir bientôt cette perte réparée. — Fécondité vaudrait mieux pour la mère; mais pour le père, il serait aussi ridicule que fertilité. = M. Beauzée compâre ces deux mots. Il semble, dit-il, que la fécondité vienne de la natûre, et que la fertilité tienne plus de l' art. "La chaleur du soleil, la pluie du ciel fécondent la terre; le labour, les engrais la fertilisent. "Un esprit, heureûsement né, peut être fécond en grandes idées: un esprit naturellement moins fécond, peut devenir fertile par la cultûre, l'étude et le travail.