fesse
fesse
n.f. [ lat. fissum, fente ]FESSE
(fè-s') s. f.HISTORIQUE
- XIVe s. Le cerf doit avoir les nages [fesses] grosses et bien rebrassées [retroussées], les costez hauls et plains, les fesses blanches, la queue courte [, Modus, f° XIV, recto]C'est uns chevaux qui chascun blesse ; Guillemin mordi en la fesse ; Et s'a Garnier en bras si mors, Qu'à po qu'il n'en a esté mors [MACHAUT, p. 81]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. fissus, fendu, de findere, fendre. Le mot plus ancien était naches ou nages, du bas-latin naticae, qui vient du latin nates, fesse. Modus distingue les nages, masses charnues, des fesses qui paraissent être la fente entre les deux nages.
fesse
Fig. et pop., N'y aller que d'une fesse, Agir mollement dans quelque affaire, n'agir qu'à moitié. Il n'y va que d'une fesse.
En termes de Marine, Les fesses d'un bâtiment, Les parties de l'arrière d'un bâtiment d'un voilier qui s'arrondissent, s'élevant au- dessus de la flottaison.
fesse
FESSE, s. f. FESSER, v. act. FESSEUR, EûSE, s. m. et f. [Fèce, cé, ceur, ceûze: 1re è moy. 2ee muet au 1er, é fer. au 2d, lon. au dern.] Fesse, est la partie charnûe du derrière de l'homme et de quelques animaux à quatre pieds. Fesser, fouetter. Fesseur, celui, qui fouette. = On dit, populairement, n'aller que d'une fesse, agir nonchalamment; avoir chaud aux fesses, avoir grand'peur. — En avoir dans les fesses, recevoir quelque échec, quelque domage. = Fesser bien son vin, en boire beaucoup, sans en être incomodé. — Fesser le caïer, faire diligemment des rôles d'écritûres.
FESSE-CAïER, celui qui gâgne sa vie à faire des écritûres pour les aûtres. = Fesse-mathieu, usurier, homme, qui prête sur gage. — Quelques-uns le disent simplement de tout avâre.
Rem. Ces deux mots ne doivent point prendre d' s au pluriel. "Ce sont deux fesse-caïer, trois fesse-mathieu.
fesse
buttock, cheekbilפולקה (ז)zadekGesäß, Arschbacke, Backeγλουτόςsidvangonatica, chiappa尻pośladeknádegaягодица, попасідниціanca, cuadril, grupa, nalga (fɛs)nom féminin