flatté, ée
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FLATTÉ, ÉE
(fla-té, tée) part. passé.1° Caressé par quelque attouchement. Le chien flatté par son maître.
2° Charmé.
Mon cœur flatté de ces chimères [RAC., Théb. IV, 3]
Feignons, et de son cœur d'un vain espoir flatté, Par un mensonge adroit tirons la vérité [ID., Mithr. III, 4]
Le prince de Condé, touché des larmes de la reine et flatté d'être le défenseur de la couronne, prépara le blocus de Paris [VOLT., Hist. parl. ch. 56]
3° Loué d'une manière ou excessive ou seulement agréable. Un roi flatté par ses courtisans.
4° Embelli. Un portrait flatté.
Il me remit devant les yeux un portrait qui n'était pas flatté [J. J. ROUSS., Hél. v, 9]
Fig. Embelli par le discours. Le portrait de Tarquin n'a pas été flatté [MONTESQ., Rom. 1]
5° S. m.Terme de musique. Agrément que l'on employait autrefois dans le chant français.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877