fourmillement
fourmillement
[ furmijmɑ̃] n.m.fourmillement
(fuʀmijmɑ̃)nom masculin
FOURMILLEMENT
(four-mi-lle-man, ll mouillées, et non four-mi-ye-man) s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Le patient souffre une douleur poignante, et stupeur ou fourmiement aux lombes [PARÉ, XV, 36]
ÉTYMOLOGIE
- Fourmiller ; Berry, fromillement ; provenç. formigament ; espagn. hormigamiento.
fourmillement
fourmillement
FOURMILLEMENT, s. m. FOURMILLER, v. neut. [Four-mi-glie-man, mi-glié: mouillez les ll: 3e e muet au 1er, é fer. au 2d.] Fourmiller, c'est 1°. Abonder. "Cette garenne fourmille de lapins. "La France fourmille de Soldats. = 2°. Causer un picotement entre cuir et chair, principalement aux pieds et aux mains, qu'on apelle fourmillement. "La main, les pieds me fourmillent: je sens un fourmillement par tout le corps. = Fourmillement ne se dit point dans le premier sens de fourmiller. On dit, en ce sens, fourmillière. = Ce verbe n'est pas du beau style, et on s'en sert plutôt pour blâmer que pour louer. "Cet écrit fourmille de pensées neuves et hardies. Anon. Je voudrais dire, est plein, est rempli, etc. On dit qu' un livre fourmille de faûtes, ou que les faûtes, les erreurs y fourmillent, qu'elles y sont en grand nombre. "Ces petites aventûres, dont la société fourmille. MARM. Voyez un aûtre exemple au mot FOURNISSEUR.