fourvoiement
fourvoiement
n.m.FOURVOIEMENT
(four-voi-man) s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Remerchiant icelluy seigneur dé Gurce, du travail et fourvoyement [détour] qu'il avoit fait d'estre venu de Mantoue jusques ici [, Lett. de Louis XII, p. 320, dans LACURNE]Autant en feit il [Hippomènes laissant tomber les pommes d'or en courant avec Atalante], à son poinct, et de la seconde et de la tierce ; jusques à ce que, par fourvoyement et divertissement, l'advantage de la course luy demeura [MONT., III, 294]
ÉTYMOLOGIE
- Fourvoyer. L'ancien français disait aussi le fourvoi.
fourvoiement
fourvoiement
FOURVOIEMENT, s. m. FOURVOYER, v. act. [Four-voâ-man, voa-ié: 2e lon. au 1er, où l'e muet ne se prononce pas. On doit écrire fourvoiement, et non pas fourvoyement; et dans le verbe, il fourvoie, et non pas il fourvoye, et ainsi au futur et au conditionel, fourvoiera, fourvoierait, et non pas fourvoyera, fourvoyerait. On prononce fourvoâra, voârè, en trois syllabes.] Fourvoiement est l'erreur de celui qui s'égâre de son chemin. Fourvoyer, c'est égarer, détourner du chemin. = Ils se disent au propre et au figuré. Le substantif est peu usité. "Ils s'aperçurent de leur fourvoiement. "Il est tombé dans un étrange fourvoiement. "Ce guide nous a fourvoyés. "Nous nous sommes fourvoyés. "Les mauvais exemples l'ont fourvoyé. "Plus on suit ses passions, plus on se fourvoie du chemin du salut. Acad. = Égarement, égarer, s'égarer sont plus nobles et plus usités sur-tout au figuré. Fourvoiement et fourvoyer sont plus énergiques et plus pitoresques.