friser
(Mot repris de friseras)friser
v.t.friser
Participe passé: frisé
Gérondif: frisant
Indicatif présent |
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je frise |
tu frises |
il/elle frise |
nous frisons |
vous frisez |
ils/elles frisent |
FRISER1
(fri-zé) v. a.HISTORIQUE
- XVIe s. Sous l'œil palle de la nuict J'ay fait ma course premiere, Frizant la mer, qui reluit Sous la tremblante lumiere [DU BELLAY, II, 37, recto.]Je vous promets et voue, à la mode romaine, Immoler trois aigneaux frisez de noire laine [ID., III, 69, recto.]....Ains que du premier poil la toison colorée Eust frizé son menton d'une barbe dorée [ID., IV, 72, verso.]En mille crespillons les cheveux se friser [ID., VI, 27, recto.]Adieu le soing de friser les cheveux [ID., VII, 55, recto.]Ils receurent en moquerie ce qu'ils avoient pris au commencement en admiration, assavoir qu'on leur donneroit en brief un nouveau roi bien frisé, qui les mettroit au siecle d'or [D'AUB., Hist. III, 288]Mesmes les plus frisez de la cour, desarmez, meprisans tout peril, se trouvoient souvent aux tranchées [CASTELNAU, 157]La conqueste de la duché de Luxembourg qui fut rafflée et frisée en un rien [BRANT., Cap. fr. t. I, p. 404]Il n'y a personne qui ne sache que, sans sa belle conduite [du connétable de Montmorenci] au camp d'Avignon, l'empereur frisoit [conquérait] la Provence [ID., ib. t. II, p. 122]
ÉTYMOLOGIE
- Esp. frisar, friser les draps. Il est probable que ce mot vient d'un radical germanique : frison, frisle ; angl. frisle, crépu ; si cependant on pensait que le sens de boucler y est détourné et que le sens primitif est orner, voy. FRISE 1.
FRISER2
(fri-zé) v. a.ÉTYMOLOGIE
- Frise 2.
friser
Il se dit aussi en parlant du Poil des étoffes. Une étoffe à poil frisé et, elliptiquement, Une étoffe frisée.
Par analogie, Chou frisé, Sorte de chou dont la feuille est toute crêpée.
Il signifie, figurément, Raser, effleurer, ne faire que toucher superficiellement. Le vent qui ne fait que friser l'eau en ride légèrement la surface. La balle lui a frisé l'oreille.
Fig. et fam., Il a frisé la corde, la potence, se disait autrefois pour faire entendre qu'un homme avait été bien près d'être condamné à être pendu, ou qu'il méritait d'être pendu.
Fig. et fam., Friser la quarantaine, la cinquantaine, etc., Être tout près d'atteindre l'âge de quarante ans, de cinquante ans, etc. Cette femme frise la quarantaine.
Fig. et fam., Friser l'impertinence, l'insolence, etc. Faire des actions, tenir des discours qui sentent de bien près l'impertinence, l'insolence, etc.
En termes d'Imprimerie, il se dit elliptiquement des Caractères qui doublent, qui papillotent, c'est-à-dire qui paraissent doublement imprimés sur la feuille, par le défaut de la presse ou par autre cause. Cette presse frise considérablement.
Il s'emploie aussi intransitivement et signifie Se mettre en boucles. Ses cheveux frisent naturellement. Le poil de cet animal frise. Par extension Une tête frisée.
friser
FRISER, v. act. FRISûRE, s. f. [Frizé, zûre: 2e é fer. au 1er, lon. au 2d.] Au propre, créper, boucler, en parlant des cheveux. Frisûre, façon de friser. "Friser des cheveux aux fers, avec des papillotes. "Cette frisûre est belle ou ridicule, etc.
FRISER, au figuré, ne faire que toucher superficiellement. "La bale lui a frisé le visage, (et non pas, a frisé son visage.) = En style proverbial, friser la corde, risquer d'être pendu. — Friser le galimathias, en aprocher de fort près. Dans beaucoup d'ouvrages modernes, il y a bien des morceaux qui frisent le galimathias. — * Je m'en frise, je m'en moque, je m'en soucie peu, est bâs et populaire: il est sur-tout peu décent dans la bouche des femmes.
friser
friser
friser
(fʀize)verbe transitif
friser
frisieren, Friseurcurl, do, frizzfriseren, kappen, (doen)krullen, grenzen (aan), kronkelen, naderen (tot), scheren (langs), strijken (langs)גבל (פ'), סלסל (פיעל), קרזל (פיעל), סִלְסֵל, קִרְזֵלarrissar cabellsfriziencrespar, frisar, rizarفرزدنfryzować, układać włosyfrisararricciare, rasentare, sfiorareverbe intransitif