gnian, gnian
GNIAN, GNIAN
(gnan-gnan)Sorte d'expression mimologique par laquelle on représente l'hésitation d'une personne qui craint de faire ou de dire quelque chose.
Chante-t-il ? - Oh ! madame, je suis si tremblant. - Et gnian, gnian, gnian, gnian, gnian ; dès que madame le veut, modeste auteur ! je vais l'accompagner [BEAUMARCHAIS, Mar. de Fig. I, 4]
S. m. et f. Un gnian-gnian, une gnian-gnian, personne molle, sans énergie, agissant avec peine et se plaignant toujours. Il se dit adjectivement. Il est gnian-gnian. On écrit aussi gnan-gnan. Vous avez prouvé au public et à vos camarades que vous êtes en état de jouer autre chose que des gnans-gnans, [, Lett. de Talma à Mlle Bourgoing, en sept. 1825. dans LARCHEY, Excentr. du langage]
ÉTYMOLOGIE
- Redoublement du vieux mot niant, qui est néant, et qui signifiait rien.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877