gober
(Mot repris de gobant)gober
v.t. [ du gaul. gobbo, bouche ]gober
Participe passé: gobé
Gérondif: gobant
Indicatif présent |
---|
je gobe |
tu gobes |
il/elle gobe |
nous gobons |
vous gobez |
ils/elles gobent |
GOBER
(go-bé) v. a.HISTORIQUE
- XVe s. Au moins, donnez-nous une pesche, Pour faire ung peu gobe quinault [, Rec. de farces, etc. p. 302]
ÉTYMOLOGIE
- Le radical gob paraît appartenir au celtique : gaélique, gob, gab, bouche, irl. gob, bouche, bec ; kimry, gwp, bec. Gob dans un patois anglais a le sens de mâchoire et y vient probablement du celtique. L'anglais gob, bouchée, vient du français.
gober
Fig. et fam., Gober des mouches, Perdre le temps à attendre, à ne rien faire, à niaiser.
Il signifie figurément et familièrement Croire légèrement, sans examen. C'est un homme qui gobe tout ce qu'on lui dit. Gober quelqu'un, L'estimer, en faire cas, parfois au-dessus de ses mérites, En être dupe.
Fam., Se gober, S'en faire accroire, s'exagérer son importance et ses mérites.
gober
Gober, Glutire, Vorare.
gober
GOBER, v. act. GOBET, s. m. *GOBEUR, s. m. [Gobé, bè, beur: 2e é fer. au 1er, è moy. au 2d.] Gober, 1°. avaler avec avidité, et sans savourer ce qu'on avale. "Gober un oeuf frais. = 2°. Fig. famil. croire légèrement. "Il gobe tout ce qu'on lui dit de plus absurde. = 3°. Saisir quelqu'un dans le tems qu'il s'y attend le moins. "On l'a gobé au sortir de la Comédie, pour le mener en prison. = On dit, proverbialement, d'un homme qui perd le tems à des bagatelles, qu'il gobe des mouches. Gober du vent, fainéanter, niaiser. = Gober le morceau, mordre à l'hameçon, se laisser duper.
GOBET, morceau que l'on gobe. St. fam. = Prendre un homme au gobet, le saisir lorsqu'il y pense le moins. Voy. GOBER, n°. 3°.
*GOBEUR, celui qui gobe. Je crois ce mot de l'invention de La Fontaine. Il s'en est servi dans la Fâble de l'Huitre et des Plaideurs.
Celui qui le premier a pu l'appercevoir
En sera le gobeur: l'autre le verra faire.
gober
gober
אכל (פ'), בלע את הלוקשabnehmen (gɔbe)verbe transitif