gueux
gueux, gueuse
[ gø, gøz] n. [ du moyen néerl. guit, coquin ] Litt.gueux
Par extension, il signifie Coquin, fripon. Ne vous fiez pas à lui, c'est un gueux fieffé.
Dans cet emploi, GUEUSE se dit d'une Femme de mauvaise vie. Courir la gueuse.
GUEUX s'emploie aussi comme adjectif et signifie Qui est indigent, nécessiteux. C'est une famille fort gueuse.
Fig., en termes d'Architecture, Cette corniche est gueuse, Elle est trop dénuée d'ornements.
Il se dit, particulièrement, d'une Personne qui n'a pas de quoi vivre selon son état, selon ses désirs. C'est un hobereau fort gueux.
Prov., Un avare est toujours gueux, Un avare se refuse jusqu'au nécessaire.
gueux
GUEUX, GUEûSE, adj. et subst. [Gheû, gueû-ze; 1re lon. 2e e muet.] Indigent, qui est réduit à mendier. "Il est si gueux, qu'il n'a pas de pain. "C'est une famille fort gueûse. — Ce n'est rien moins qu'un terme noble. Il ne se dit que dans le discours familier et un peu méprisant. Dans le discours relevé, on dit, paûvre, indigent. = Subst. Il a au masc. son sens naturel. "C'est un gueux; il mène une vie de gueux. — Au fém. Femme de mauvaise vie: "C'est une gueûse. = On dit, proverb. gueux comme un Peintre, comme un rat d'Église. = Gueux revêtu, homme de néant, qui a fait fortune. "Doner ma fille à un gueux revêtu: non, je n'y consentirai jamais. Retif.