guindage
(Mot repris de guindages)GUINDAGE
(ghin-da-j') s. m.1° Action d'élever les fardeaux au moyen d'une machine.
2° Terme de marine. Action de guinder un mât ; espace parcouru par le mât guindé. Frais de guindage, ce que l'on paye pour décharger un bâtiment. Équipage nécessaire pour guinder.
Et le dommage arrivé aux marchandises pour n'avoir pas.... fourni de bons guindages et cordages, ou autrement, sont avaries simples qui tomberont sur le maître, le navire et le fret [, Ordonnance, août 1681]
ÉTYMOLOGIE
- Guinder.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- GUINDAGE. Ajoutez :
- Action d'établir cette disposition.
3° Terme de pontonnier. Disposition ayant pour but de maintenir les madriers qui forment le tablier d'un pont militaire, sur les poutrelles qui les supportent.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
guindage
GUINDAGE. n. m. Action d'élever les fardeaux au moyen d'une machine.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
guindage
GUINDAGE, s. m. GUINDER, v. act. [Ghein-dage, dé; 1re lon. dern. e muet au 1er, é fer. au 2d.] Guinder, c' est hausser par le moyen d'une machine. Guinder un fardeau, des pierres. = Figurément, il se dit des chôses d'esprit où l'on afecte trop d'élévation. On le dit sur-tout au réciproque et au participe. "Il se guinde l'esprit. "Il se guinde si haut, qu'on le perd de vue. Boil. "Il est aisé de se guinder sur de grands sentimens. "Il est toujours guindé. "Discours, style guindé, forcé, afecté. Esprit guindé.
GUINDAGE ne se dit qu'au propre, et en termes de Marine. Action d'élever les fardeaux.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Traductions