immolateur
IMMOLATEUR
(i-mmo-la-teur) s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Immolateur [MONET, Dict.]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. immolatorem, de immolare, immoler.
immolateur
Immolateur, Immolator.
immolateur
*IMMOLATEUR, s. m. IMMOLATION, s. f. IMMOLER, v. act. [Im-mola-teur, la-cion, lé.] Immoler, c'est ofrir en sacrifice. "Immoler à Dieu des victimes. = Fig. sacrifier à... "Immoler quelqu' un à son ambition, à sa haine.
Aux douleurs, aux remords, à la crainte immolé,
Je m'excitois moi-même aux larmes:
Mais Dieu se fit entendre, et je fus consolé.
Le Franc.
= Vaugelas aprouvait le réciproque s'immoler avec la prép. à pour régime; et Th. Corneille aprouvait l'opinion de Vaugelas, d'après les observations de l'Académ. elle-même. Cependant, dans son Dictionaire, elle ne dit que s'immoler pour, etc. Mais le régime du datif est autorisé par l'exemple de tant de bons Auteurs, que le silence de l'Académie ne doit pas engager à le proscrire. "S'immoler à ses desirs. "Il S'immole sotement aux préjugés barbâres du siècle.
Rem. Immoler au propre, ne se dit que du sacrifice proprement dit, et non d'une simple ofrande. * Je mangeai le ris qu'on y immoloit. P. Bouvet. Let. Édif. Je crois qu'il falait dire, qu'on y ofrait.