imposition
imposition
n.f.IMPOSITION
(in-pô-zi-sion ; en vers, de cinq syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XIVe s. Encore y a chose qui m'est po [peu] belle, C'est maletote, et subside, et gabelle, Flebe monnoie et imposition, Et du pape la visitation [MACHAUT, p. 89]
- XVe s. Toutes impositions dont le royaume estoit trop blessé furent abattues et ostées [FROISS., II, II, 74]Longue et grande chose seroit de raconter les biens qu'on y voit, mesmement quant si peu de chose comme estoit l'imposicion des chappeaux de rose et du cresson valoit au roy dix mille francs l'an [GUILLEBERT DE METZ, Descrip. de Paris, dans Hist. litt. de la France, t. XXIV, p. 612]
- XVIe s. Une juste imposition de tailles [AMYOT, 59]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. emposicio, impositio ; espagn. imposicion ; ital. imposizione ; du lat. impositionem, de in, en, et positio, action de mettre (voy. POSITION).
imposition
Il se dit, figurément, en parlant des Noms qu'on donne. L'imposition du nom est une des cérémonies du baptême. L'imposition d'un nom à telle ou telle découverte.
Il se dit aussi, figurément, de l'Action d'imposer quelque chose de pénible, d'onéreux. L'imposition d'une pénitence. Par extension, L'imposition sur les pianos, sur les domestiques. L'imposition sur les propriétés bâties, L'imposition des droits d'octroi. Faire l'imposition de la contribution foncière. L'imposition d'un nouveau droit.
Il s'emploie souvent absolument; et alors il signifie Droit, contribution imposée sur les choses ou sur les personnes. Imposition nouvelle. Imposition modérée. Imposition excessive. Lever les impositions. Faire payer les impositions.
Il signifie, en termes d'Imprimerie, Action ou manière d'imposer les pages d'une forme. Faire l'imposition d'une forme. L'imposition de l'in-octavo est très facile. Changement d'imposition, Le fait de déplacer dans la forme les pages composées, de manière à obtenir un autre pliage et, par conséquent, un autre format.
imposition
Imposition de tribut, Confectio tributi.