incontinence
incontinence
n.f.incontinence
(ɛ̃kɔ̃tinɑ̃s)nom féminin
INCONTINENCE
(in-kon-ti-nan-s') s. f.HISTORIQUE
- XIIIe s. Moult blasment nos incontinences, Nos outrages et nostre orgueil [GAUTIER DE COINSI, dans le Dict. de DOCHEZ.]
- XIVe s. En injustice et en couardie et en incontinence [ORESME, Eth. 47]
- XVIe s. Ayant experimenté l'incontinence de ma langue [MONT., II, 36]Il verra encore de belles leçons pour attiser l'incontinence, qui n'est que trop enflammée es poictrines des jeunes [LANOUE, 141]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. incontinenza ; esp. incontinencia ; ital. incontinenza ; du lat. incontinentia, de incontinens, incontinent.
incontinence
Spécialement, en termes de Médecine, Incontinence d'urine, Émission involontaire de l'urine.
incontinence
Incontinence, Incontinentia.
incontinence
INCONTINENCE, s. fém. INCONTINENT, ENTE, adj. INCONTINENT, adv. [Inkontinance, nan, nante, nan: 2e et 4e lon. 5e e muet.] Incontinence est le vice oposé à la continence. Incontinent, qui n'a pas la vertu de continence. "Son incontinence a été la caûse de sa perte. "C'est un homme incontinent. = L'adject. est moins usité que le substant.
INCONTINENT, adv. de tems. Aussi-tôt, au même instant. "Dès qu'il eut reçu cet avis, il partit incontinent. = Bientôt: "Trois heures soneront incontinent. = Tout de suite. "Je vous parlerai incontinent après. = L' Auteur des Réflexions, etc. trouvait que c'était fort mal à propôs qu'on avait du dégout pour cet adverbe. Dans le Dict. Gram. on dit qu'il est vieux, et qu'on ne s'en sert guère plus. L'Acad. le met sans remarque. On peut dire qu'il n'est que de la conversation, et qu'il n'entre point dans le beau style.