indolence
indolence
n.f.indolence
(ɛ̃dolɑ̃s)nom féminin
INDOLENCE
(in-do-lan-s') s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Voilà pour quoy la secte de philosophie qui a le plus faict valoir la volupté, encores l'a elle rengée à la seule indolence [ne pas souffrir] [MONT., II, 215]Si ay je encores [malgré l'âge que j'ay] des remises, quoiqu'inconstantes et courtes, si nettes qu'il y a peu à dire de la santé et indolence [absence de souffrance] de ma jeunesse [ID., IV, 280]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. indolentia, de indolens, indolent.
indolence
indolence
INDOLENCE, s. f. INDOLENT, ENTE, adj. [Indolance, lan, lante: 1re et 3e lon. 4e e muet.] Ils marquent l'état d'un homme, qui n'est sensible à rien de ce qui touche les aûtres hommes. "Indolence de caractère. "Son indolence a ruiné ses afaires. "Caractère, air indolent, mine, humeur indolente. "C'est l'homme du monde le plus indolent. = Indolent~, Nonchalant, Négligent, Paresseux, Fainéant, (Synon.) L'indolent craint la peine: il n'aime que la tranquillité. Le Nonchalant craint la fatigue: il n'aime qu'un beau loisir. Le Négligent craint l'aplication: il n'aime que la dissipation. Le Paresseux craint l'action: il n'aime rien tant que le repôs. Le Fainéant craint le travail: il n' aime que l'oisiveté..... L'Indolence semble prendre sa source dans une sorte d'apathie, dans l'indiférence: la Nonchalance, dans la froideur du tempérament; la Negligence, dans la légèreté de l'esprit; la Paresse, dans une grande mollesse; la Fainéantise, dans la lâcheté de l'âme, etc. Roub. Synon. * La Rue dit, l'indolence aux afaires, indolent aux injûres. On le disait aûtrefois pour insensibilité: et l'Acad. dit encôre: l'indolence des Stoïciens est dificile à concevoir. Il me parait vieux en ce sens. = Ces mots sont nés au milieu du dernier siècle. Scarron s'en moquait: ils sont aujourd'hui, et, depuis long-tems, très-bien établis.