insatiabilité
INSATIABILITÉ
(in-sa-si-a-bi-li-té) s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Ung tas de villaines et pestilentes bestes, toutes forgées en l'officine de ne sçay quelle insatiabilité, me evocquoyent du doulx pensement on quel je acquiesceoys [RABEL., Pant. III, 21]L'insatiabilité et l'ingratitude qui nous rendent miserables sans mesure [LANOUE, 150]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. insatiabilitatem, de insatiabilis, insatiable.
insatiabilité
insatiabilité
INSATIABILITÉ, s. f. INSATIABLE, adj. INSATIABLEMENT, adv. [Insaci-abili-lité, able, ableman: 5e e muet aux deux dern.] Au propre, ils se disent d'une avidité de manger, qui ne peut se rassasier; au figuré, d'une passion que rien ne peut satisfaire. "Il a une insatiabilité que rien ne peut assouvir. "Insatiabilité de gloire, de richesses. "L'insatiabilité de l'avarice, de l'ambition. — "Apétit, faim insatiable. "Avarice, ambition insatiable. "Il est insatiablement avide de gloire, d'honeur. = Suivant le P. Bouhours, on emploie insatiable seul et sans régime. Il condamne insatiable de bien, insatiable de voir. L'Académie done des exemples du régime des noms. "Insatiable de gloire, d'honeur, de richesses, de louanges. Ce régime parait usité. = Celui des verbes est douteux. "Cette émulation sainte, non moins insatiable de vertus et de mérites que l'ambition humaine est avide des honeurs du monde. Le P. Le Chapelain.