interlocution
INTERLOCUTION
(in-tèr-lo-ku-sion) s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Je plains le temps que met Platon à ces longues interlocutions [MONT., II, 107]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. interlocutionem, de interloqui (voy. INTERLOQUER).
interlocution
Il se dit spécialement, en termes de Droit, d'un Jugement par lequel on prononce un interlocutoire. Arrêt d'interlocution. Il est peu usité.
interlocution
Interlocution, Interlocutio.
interlocution
INTERLOCUTION, s. fém. INTERLOCUTOIRE, adj. et subst. INTERLOQUER, v. neut. et act. [Intêrloku-cion, toâ-re, loké: 2e ê ouv. 5e lon. au 2d] Ce sont termes de Prat. Interloquer, ou doner une Sentence, un Arrêt interlocutoire, ou d'interlocution; c'est doner un Jugement qui ordone une instruction préalable. "On a rendu un Arrêt qui interloque; et activement: on a interloqué cette afaire. = Un Auteur moderne dit, être interloqué, confus, embarrassé. "Il est fort comique que M. Carac... soit tout interloqué qu'on l'ait gâgné de vitesse. Tart. Épist. = Cette locution parait apartenir~ à quelque jargon de société. = On dit qu'une Dame à qui l' on anonça qu'on avoit doné une Sentence interlocutoire, se fâcha beaucoup, et dit qu'elle ne vouloit pas être interloquée. Elle prit ce mot pour une injure.