interpellation
interpellation
[ ɛ̃tɛrpelasjɔ̃] n.f.interpellation
(ɛ̃tɛʀpelasjɔ̃)nom féminin
INTERPELLATION
(l'Académie dit qu'on prononce les deux ll ; mais l'usage le plus ordinaire est de n'en faire sentir qu'une : in-tèr-pè-la-sion ; en vers, de six syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XIVe s. Que il feissent leurs conseils et besongnes sans interpellacion [sans être troublés] [BERCHEURE, f° 55, verso.]
- XVIe s. Donner des detorses et interpellations au chemin de vertu [, l'Amant ressuscité, p. 281, dans LACURNE]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. interpellationem, de interpellare, interpeller.
interpellation
Spécialement, en termes de Droit, il signifie Sommation à un témoin, à une des parties de s'expliquer sur la véracité ou la fausseté d'un fait. Sur l'interpellation de signer, il déclara ne savoir.
Il se dit, dans le langage parlementaire, d'Explications réclamées d'un ministre et qui sont généralement suivies d'un ordre du jour. Demande d'interpellation. Droit d'interpellation.
interpellation
Interpellation, Interpellatio.
interpellation
INTERPELLATION, s. f. INTERPELLER, v. act. [On pron. les 2 l: 2e ê ouv. 3eé fer. Intêrpél-la-cion, lé.] Ils expriment, en termes de Palais, l'action de sommer quelqu'un de répondre sur la vérité ou la fausseté d'un fait. "Je vous interpelle de dire la vérité. "Il fut interpellé de répondre. "Le Sénat, qui favorisoit le Luthéranisme, interpella l'Évêque. P. Fabre. "Il ne répondit point à l'interpellation.