lueur
lueur
n.f. [ du lat. lucere, luire ]LUEUR
(lu-eur) s. f.HISTORIQUE
- XIIe s. Il ne voit plus ne luor ne clarté [, Roncisv. 91]
- XIIIe s. [La sainte Vierge] Solaux qui le monde enlumine, Lune sanz lueur transitoire [RUTEB., II, 12]Si cume li soleil le jur Tolt [enlève] as esteiles lur luur [MARIE, Purgat. 1877]Et se dormirent sanz fauser, Tant que li biaus jors parut cler, Qui lor a rendue luor [, Ren. 22633]
- XIVe s. Une hache portoit qui getoit grant luour [, Baud. de Seb. IX, 41]
- XVIe s. D'entre eulx plusieurs aveugles du coup du gresil et lueur de la neige [MONT., I, 262]
ÉTYMOLOGIE
- Berry, lieur (monosyllabe) ; provenç. lugor ; de lucere, luire, par un substantif abstrait formé du radical du verbe. Lucere tient au sanscrit ruc, briller.
lueur
Il signifie au figuré Légère apparence. Il y a quelque lueur de raison dans ce qu'il fit. Entrevoir quelque lueur de fortune. Avoir une lueur d'espérance.
lueur
Lueur, Candor, Fulgor, Nitor. Splendor.
Une lueur qui a comme des poinctes agues, Pinatus fulgor.
La lueur que rendent les yeux, Radius.
Lueur et jectement de rayons, Radiatio.
La lueur de l'or, Aura auri.
La lueur esblouit les yeux, Splendor perstringit aciem oculorum.
Jecter une lueur comme d'or, Rutilare, Rutilescere. B.
Jecter grande lueur et clarté, Praeradiare.
lueur
LUEUR, s. f. [Lu-eur.] Clarté faible. "La lueur de la lune, des étoiles, du feu. "Lire à la lueur du feu. = Figurément, légère aparence. "Il y a en cela quelque lueur d'esprit, de raison. "Il n'y a pas la moindre lueur de bon sens en tout ce qu'il dit. "Avoir quelque lueur d'espérance.
lueur
Schein, Funkeschijnsel, licht, schittering [ogen], sprankje, vleugje, glimp, schijngleam, ray, sheen, glimmer, glowאור (ז), בזק (ז), ברק (ז), הבהק (ז), הבזק (ז), להבה (נ), נהרה (נ), נוגה (נ), ניצוץ (ז), רשף (ז), שביב (ז), בָּרָק, הֶבְהֵק, הֶבְזֵק, לֶהָבָה, נֹגַהּ, נְהָרָה, נִיצוֹץ, רֶשֶׁף, שְׁבִיבlumbriletoαναλαμπήbagliore, barlume, chiarore, spiraglio, sprazzo, vampa (lɥœʀ)nom féminin