mécréance
MÉCRÉANCE
(mé-kré-an-s') s. f.Refus de croire, incrédulité.
Ici enclins à la superstition, ailleurs à la mécréance ; ici à la liberté, ici à la servitude [MONTESQ., dans le Dict. de BESCHERELLE.]
HISTORIQUE
- XIIe s. Ke l'un d'els n'ait verz l'altre dote [doute] ne mescreance [, Rou, V. 5322]
- XIIIe s. Mon lit estoit fait en mon paveillon en tel maniere que nul ne pooit entrer ens, que il ne me veist gesir en mon lit ; et ce fesoie-je pour oster toutes mescreances [mauvaises croyances] de femmes [JOINV., 267]
- XVIe s. La mescreance et l'impieté de contemner les dieux [AMYOT, Alex. 120]
ÉTYMOLOGIE
- Mécréant ; provenç. mescrezenza ; ital. miscredenza.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877