mitre
mitre
n.f. [ du lat. mitra, bandeau, du gr. ]MITRE
(mi-tr') s. f.HISTORIQUE
- XIIIe s. Et puis li mist-on la mitre au cief qui iert blance [, Chr. de Rains, 105]Tiex cops [tels coups] lor donrai sor les testes, Que lever i ferai tex boces, Qu'il en perdront mitres et croces [, la Rose, 11412]
- XIVe s. Pourquoi l'oreille est ploiant .... pour ce qu'el puisse estre ploiée sous la coiffe ou sous la mitre ; ceste utilité est fieble, car les bues [bœufs] ont oreilles ploians, qui n'ont coiffe ne mitre [H. DE MONDEVILLE, f° 16 verso.]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. esp. et ital. mitra ; du lat. mitra.
mitre
Recevoir la mitre, Être nommé évêque.
En termes d'Antiquités, il se dit d'une Coiffure qui était en usage chez les femmes romaines et qui venait originairement des Perses.
MITRE se dit aussi d'un Dispositif en forme de mitre placé au-dessus d'une cheminée, pour l'empêcher de fumer.
mitré
mitre
Mitre, f. penac. Mitra, et habent redimicula mitrae.
Mitre, crosse, et chappe, Mitra, Lituus, et trabea, B.
Une petite mitre, Mitella.
mitré
Mitré, Mitellatus, Mitrophorus, B.
¶ Estre mis à l'eschelle et mitré, Ad scalas digamorum trigamorumque exponi, mitella picta infamanteque conspicuum, B.
mitre
MITRE, s. f. MITRÉ, ÉE, adj. [2e e muet au 1er, é fer. au 2d et 3e.] En termes d'Antiquaire, mitre est une espèce de coifure des Dames Romaines, qui l'avaient empruntée des Grecques. = Parmi nous, ornement de tête, que les Évêques, les Abés Réguliers, et dans quelques Chapitres, ou les Chefs, ou tous les Chanoines portent à l'Église quand ils oficient. "Oficier avec la mitre et la crôsse; ou simplement, avec la mitre. = Mitré se dit des Abés et des Abayes. Abé crossé et mitré. Abaye crossée et mitrée.