moisson
moisson
n.f. [ lat. messio, de metere, faire la moisson ]MOISSON
(moi-son) s. f.PROVERBES
- Jette son bien de la bonne façon Qui sème et fait la moisson.
- Celui qui fait la moisson en doit payer la façon.
- En moisson et en vendange, il n'y a ni fête ni dimanche.
HISTORIQUE
- XIIe s. Jà ne verrés l'entrée de moison, Que ci verrez Geri et Berneçon ; Sor vos venront as bons destriers gascons [, Raoul de C. 242]
- XVIe s. Passant dessus la tombe où Lucrece repose, Tu versas dessus elle une moisson de fleurs [RONS., 290]Il fault [pour payer tant de taxes] que tu ayes le pouvoir de nous donner deuz estez et deux automnes, deux moissons et deux vendanges [AMYOT, Anton. 28]En moissons dames chambrieres sont [COTGRAVE, ]Grande moisson l'obeissant recueille [COTGRAVE, ]
ÉTYMOLOGIE
- Wallon, mèhon ; namur. mèchon ; Hainaut, michon, misson ; provenç. meisso, meisho ; du lat. messionem, dérivé de messis, récolte, qui vient de metere, couper, moissonner ; comparez le grec , l'allem. mähen, le danois meye. Le Berry dit metive, dérivé directement de metere.
moisson
Il se prend aussi pour le Temps de la moisson. La moisson approche. Pendant la moisson.
Fig., Ce savant a fait une riche moisson dans les archives publiques, Il y a recueilli des matériaux précieux. Cette quêteuse a fait une abondante moisson, Sa quête a produit beaucoup d'argent. Une moisson de lauriers, Beaucoup de succès, un grand nombre de victoires. On dit dans le même sens Une moisson de gloire.
MOISSON, dans le langage de l'Église, se dit en parlant de la Conversion des âmes. Ce missionnaire a fait, dans l'Inde, une grande moisson.
moisson
Un Moisson, c'est à dire Moineau, Passer.
moisson
MOISSON, s. f. MOISSONER, v. a. MOISSONEUR, EûSE, adj. [Moa-son, soné, neur, neû-ze; 3e é fer. au 2d, lon. au dern.] Moisson est la récolte des blés et aûtres grains. "Faire la moisson. — C'est aussi le tems où l'on moissone. "La moisson aproche: pendant la moisson. Poétiquement, année. "Il a vu cinquante moissons. = Fig. "Moisson de lauriers, de gloire, beaucoup de gloire, d'heureux succês. = Moissoner, c'est faire la moisson. "Moissoner les fromens, les avoines. — Moissoner un champ. — V. n. "On a déja moissoné: on ne moissone point encôre. = Moissoneur, eûze, celui, celle qui moissone. "Il a vingt moissoneurs et autant de moissoneûses.
REM. Moissoneur ne se dit qu'au propre; mais moisson et moissoner se disent élégament au figuré. "Moisson de laurier, de gloire.
Que deviendront ces biens, où votre esprit se fonde,
Et dont vous étalez l'orgueilleûse moisson.
Rousseau.
Moissoner des palmes et des lauriers. "Ainsi la cruelle guerre moissone les bons et épargne les méchans. Télém. Et neutralement: "Nous semons aujourd'hui dans les larmes; nous moissonerons un jour dans la joie. = Être moissoné, mourir. "Ainsi le fils d'Idoménée, comme une jeune et tendre fleur, est cruellement moissoné dès son premier âge. Télém. — Tout cela n'est que de la Poésie, ou de la Prôse poétique ou oratoire.
Quelques-uns disent, proverbialement: Porter la faulx dans la moisson d'autrui; entreprendre sur ses droits, sur ses fonctions. Ce proverbe vient du latin. Richelet et l'Académie disent, mettre la faucille, etc. et cela vaut mieux; car on se sert pour la moisson, de faucille et non pas de faulx.
moisson
Ernte, Leseharvest, cropoogst, opbrengstקטיף (ז), קציר (ז), קצירה (נ), קָצִיר, קְצִירָהhøstrikoltocosechaaratásavling, høstgröda, skördmavunomesse, mietitura收穫sklizeňsato수확เก็บเกี่ยว (mwasɔ̃)nom féminin