molester
(Mot repris de molestes)molester
v.t. [ du lat. molestare, ennuyer ]molester
(mɔlɛste)verbe transitif
molester
Participe passé: molesté
Gérondif: molestant
Indicatif présent |
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je moleste |
tu molestes |
il/elle moleste |
nous molestons |
vous molestez |
ils/elles molestent |
MOLESTER
(mo-lè-sté) v. a.HISTORIQUE
- XIIIe s. Anchois [auparavant] li fist donner boine sureté que jamais il n'en seroit molestié [, Chr. de Rains, p. 56]
- XIVe s. Pour fuir et eschever [éviter] que il ne molestent ou contristent ceux avecques qui il conversent [ORESME, Eth. 135]
- XVIe s. De repoulser ceulx qui nous molestent impudemment et effrontéement, en ne nous laissant point vaincre à la honte [AMYOT, De la mauvaise honte, 15]Vray est que ils molestent tout leur voisinage à force de trinqueballer leurs cloches [RABEL., Garg. I, 40]L'expulsion des humeurs qui molestent la nature [PARÉ, Au lecteur.]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. et espagn. molestar ; ital. molestare ; du lat. molestare.
molester
molester
Molester quelqu'un, Infestare, Inquietare, Molestiam exhibere, Vrgere, Molestare, Negotium facessere.
Molester et tormenter aucun, et quasi comme tuer, Occidere.
C'est trop molester et presser un homme, Vis est haec quidem, B.
Qui est fort molesté pour quelque chose, Molestia magna affectus ex re aliqua.
molèster
MOLèSTER, v. act. [Molèsté: 2e è moy. 3e é fer.] Suivant La Touche, on se sert rârement de ce mot aujourd' hui: on dit plutôt chagriner, tourmenter: mais le 1er ne dit pas assez, et l'aûtre dit trop: molester tient le milieu entre les deux. — L'Académie dit qu'on ne s'en sert guère qu'au Palais. Il me semble pourtant qu'il est assez d'usage dans le style familier. "Molester quelqu'un par ses chicanes, en lui suscitant des procês, etc.