mollir
(Mot repris de mollissiez)mollir
v.i. [ de l'anc. fr. mol, mou ]3. Perdre de sa vigueur ; céder, flancher : Son courage mollit fléchir
Maxipoche 2014 © Larousse 2013
mollir
(mɔliʀ)verbe intransitif
1. devenir faible, tremblant Au bout du dixième aller-retour, mes jambes ont commencé à mollir.
2. figuré résister commencer à perdre sa volonté, son courage Il ne faut pas mollir maintenant !
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mollir
Participe passé: molli
Gérondif: mollissant
Indicatif présent |
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je mollis |
tu mollis |
il/elle mollit |
nous mollissons |
vous mollissez |
ils/elles mollissent |
Collins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011
MOLLIR
(mo-lir) v. n.1° Devenir mou. Ces fruits commencent à mollir.
2° Manquer de force, faiblir, fléchir. Ce cheval n'ira pas jusqu'au bout de la course, il commence à mollir.
Prêts à les repousser, les plus hardis mollissent [BOILEAU, Épître XI]
Le livre [un Quinault lancé contre le chanoine Évrard] sans vigueur mollit contre sa tête [ID., Lutr. V]
Leur courage mollit dans cet éloignement de leur patrie [RAYNAL, Hist. phil. VIII, 35]
Terme de manége. Se dit d'un cheval dont la jambe est faible et qui bronche souvent. 3° Terme de marine. Le vent mollit lorsqu'il tombe ou diminue de force ; on le dit aussi d'une grosse mer. Mollir se dit de l'état de la nage ou vogue, quand elle est moins énergique.
4° Fig. Céder trop facilement, ne pas garder de fermeté.
Je ne compatis point à qui dit des sornettes, Et dans l'occasion mollit comme vous faites [MOL., Tart. II, 3]
C'est à moi à m'humilier, mais non pas à mollir [BOSSUET, Lett. quiét. 36]
Nous verrons que M. Dupin ne fait que mollir en faveur de Nestorius et dissimuler ses erreurs [ID., Rem. hist. Conc. II, 6]
Si c'était un homme capable de mollir quelquefois sur l'article du devoir.... [BOURDAL., Pens. t. I, p. 407]
Persuadé que, si dans les commencements il mollissait en la moindre chose, tout le monde lui tomberait sur les bras [ROLLIN, Hist. anc. Œuvr. t. VI, p. 174, dans POUGENS]
Maintenant qu'il [le P. de la Tour] était à la tête du parti [janséniste], tout était perdu s'il mollissait [SAINT-SIMON, 154, 33]
Quand l'esprit humain s'est emporté longtemps aux dernières fureurs, il mollit vers la patience et l'indifférence ; on le voit dans chaque particulier et dans les nations entières [VOLT., Mœurs, 138]
Il mollissait contre ma résistance [J. J. ROUSS., Hél. VI, 3]
D'autres amis plus fermes, plus jaloux de mon honneur philosophique, m'exhortaient à ne pas mollir [MARMONTEL, Mém. VIII]
5° V. a.Terme de marine. Diminuer la raideur d'un câble ou d'une manœuvre quelconque, en la faisant filer. Mollir la barre du gouvernail, la rapprocher de l'axe du bâtiment.
HISTORIQUE
- XVIe s. Un mesme soleil mollit la cire et endurcit la fange [YVER, p. 622]
ÉTYMOLOGIE
- Génev. mouler, se comporter lâchement, caponner ; du lat. mollire, rendre mou, de mollis, mou.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
mollir
MOLLIR. v. intr. Devenir mou. Faire mollir à la cuisson.
Il signifie, par analogie, Manquer de force, faiblir, fléchir. Ce cheval aura peine à fournir sa course, il commence à mollir. Le vent mollissait contre les voiles. Les troupes mollissaient et commençaient à plier.
Il signifie figurément Céder trop aisément dans une occasion où il faudrait avoir de la fermeté. Il ne faut pas mollir dans cette affaire. Il se pique de fermeté, mais je l'ai vu mollir dans une occasion importante.
Il s'emploie aussi transitivement, en termes de Marine, et signifie Rendre plus mou, détendre. Mollir un cordage. Mollir la barre.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
mollir
Mollir, Mollire.
mollir
Mollir, voyez Mol.
Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606
Synonymes et Contraires
mollir
verbe mollir
1. Perdre de sa force physique.
3. Perdre de sa force morale.
Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004